Vers avril (le 12 à 10H05 précises), l’expression « monde d’après » a fait son apparition ici et là. A qui doit-on cette expression ? Qui a eu cette idée hasardeuse que comme dans un film américain avec Bruce Willis, il y aurait un monde d’après ?
Comme si ce terrible épisode Covid (qui est loin d’être fini), on allait tous être gentils, bienveillants, drôles, sympas.
Comme si le monde entier allait se tenir la main pour former une ronde de l’amitié.
Comme si la racisme, la violence, la pauvreté allaient s’envoler.
Comme si plus jamais personne ne serait en danger.
Comme si tout allait redevenir, non pas avant, mais comme après avec l’idée que Après serait forcément mieux qu’Avant.
Bah mon coco, oui toi qui a inventé cette expression, tu t’es planté. Pas grave, on t’en veut pas, on ne sait jamais comment sera l’après (enfin pour Jésus ça a été cool mais ceci n’est pas le sujet).
Le monde est pareil, pire encore je crois bien. La haine est à son comble, tu te prends une droite si tu oses demander à quelqu’un de mettre un masque, tu te prends une droite si tu as un maillot du PSG à Marseille, tu te prends une droite si tu oses demander comment va se passer la rentrée de tes kids.
J’ai vaguement le sentiment que ce monde là ne va pas aller de « mieux en mieux ». On ne va jamais mieux si on ne soigne pas le mal initial.
Pas de chance, le « monde d’après » fera un bon titre de livre ou de chanson. Au mieux.
Caroline est une de mes meilleures amies. On s’est connues dans un open space il y a 14 ans alors que je n’avais encore qu’un seul enfant et elle aucun. Lorsqu’on s’est mises à chanter du Brel, du Barbara, du Reggiani et du Cloclo on a su qu’on deviendraient amies.
Depuis nous ne sommes plus dans un open space, elle a une fille, moi 3 autres enfants et on se retrouve régulièrement pour un week-end entre filles ou une soirée à chanter.
A côté de son boulot, elle a créé le compte de chansons parodiques Miss Bêtises sur Instagram. Je vous conseille d’aller y faire un tour et même de vous abonner !
Comment a t-elle vécu ce confinement ? Elle me dit tout.
Nom CAEN
Prénom Caroline
Age 40 ans
Situation de famille ? En couple, une fille
Age de ta fille ? 6 ans
Métier ? DirCom dans une agence media
Lieu de confinement ? Un endroit qui ne figure même pas sur Google Earth / Gadancourt – Dans le Val D’oise
Comment as tu réagi à l’annonce du confinement ? J’avoue que ça m’a serré le cœur lorsque le président a fait l’annonce. J’ai pensé que la situation était grave. La fermeture des écoles m’a particulièrement choquée. Que notre système éducatif soit ainsi impacté, j’ai pensé qu’on traversait quelque chose de vraiment sérieux. Que nos enfants ne puissent plus (pour un temps indéterminé) apprendre, rire et s’amuser avec leurs camarades, c’est frapper au cœur même de ce qui construit notre société.
Ensuite, tout est allé très vite, on a préparé les sacs pour se confiner à la campagne. On a eu cette immense chance d’avoir cette alternative. Le départ ressemblait à une fuite précipitée. J’ai vidé tous nos tiroirs directement dans nos valises sans même faire le tri. J’ai tout pris, de peur d’oublier quelque chose. On a évidemment embarqué avec nous nos deux tortues et notre poisson rouge. Impossible qu’ils ne traversent pas cette aventure avec nous.
Elisa a préparé son petit sac à dos avec ses peluches préférées. Nous avons essayé de ne pas l’affoler. Pour Elisa, ça sonnait plus comme une aventure et la fin de l’école, une sorte de miracle inespéré.
Très étrange, en claquant la porte de l’appartement, presque vide, j’avais le sentiment qu’on ne reviendrait jamais. J’ai voyagé dans notre voiture débordante de sacs et de provisions, avec l’aquarium des tortues sur les genoux. Epique, surtout pour elles.
Déconfinée maintenant ?Après le 11 mai, nous sommes restés à la campagne. Donc je ne me sentais pas vraiment déconfinée. Rien de ma vie quotidienne n’avait à ce moment réellement changé si ce n’est une après midi « parenthèse bucolique » où j’ai pu revoir de très proches amies. On n’a pas pensé au Corona ce jour là. C’était une journée normale, de discussions, de rires et de chansons , à la distanciation sociale prêt.
Je suis à Paris maintenant depuis près d’une semaine. J’étais très contente de rentrer. Mes premières sorties m’ont semblées normales au port du masque près dans les lieux fermés. J’ai pu revoir des amis. J’essaye de vivre le plus normalement possible en faisant attention.
Déconfite ? J’ai des jours avec et des jours sans. Parfois emprunte d’un optimisme à toute épreuve et le lendemain … vous devinez ! Mais pas déconfite, car je je me dis que les choses ne peuvent que s’arranger.
Le truc le plus inattendu que tu as fait pendant le confinement ? Me laver tous les jours (ahahaa) Non ! Une vidéo avec Elie Semoun dans le cadre de mes activités parallèles. Totalement incongru !
Ecole ou pas école ? Et l’école à la maison ça a été (ou c’est)…comment ?Elisa a repris ce matin. Elle est contente et nous sommes confiants.
Nous pensons que c’est important qu’elle retrouve un peu de lien social en retrouvant ses camarades même si nous l’avons bien prévenu que ce serait légèrement diffèrent.
Quant à l’école à la maison, nous avons manqué de régularité et Elisa de concentration, ce qui n’a pas fait bon ménage. Mais j’ai aimé lui consacrer ce temps et qu’elle soit fière quand elle arrivait enfin à déchiffrer un mot. J’ai pour ma part bien révisé mon alphabet, donc bénéfices partagés.
Tu tiens la page MISS_BETISES sur laquelle tu fais des chansons parodiques. Tu as continué de travailler durant cette période ? Oui énormément. Enfin travaillé… Je m’amuse tellement avec cela que ça ne me semble pas du tout du travail.
L’avantage d’une telle situation si inédite et au cœur de l’actualité, c’est que c’est très inspirant. Presque chaque jour, de nouvelles idées de parodies naissaient. Ça m’a probablement beaucoup aidé à vivre la situation avec plus de recul. L’humour a ce pouvoir de dédramatisation. Je m’y emploie chaque jour du mieux que je peux pour voir la vie du bon côté. Je pense que certains de mes abonnés étaient contents aussi de voir ce sujet traité avec un peu de second degré. Si j’ai pu les aider à sourire et à leur changer les idées, alors je suis heureuse.
Les chansons qui ont accompagné ton confinement ?
J’ai brassé large dans le répertoire Français et fais de nombreuses parodies (goguettes pour les adeptes ;)). De la mythique chanson de JJ Goldman des restaus du cœur, à Belinda de Cloclo en passant par Gainsbourg et le poinçonneur des Lilas, Sheila et l’école est finie, Edith Piaf et la Vie en rose, Niagara et l’amour à plage, Michel Legrand (que j’adule) en duo avec Elie Semoun sur la chanson de Maxence, Aznavour et je m’voyais déjà… et j’en passe. Ça a été une période très faste en terme de créativité. Je me suis énormément amusée.
Cette période t’a inspirée ?Oui, très inspirante et sur de nombreux thèmes. L’objectif c’était de parler de sujets transverses sur fond de corona. J’ai donné en chanson mes conseils pour ne pas s’ennuyer, évoqué toutes les choses que je détestais faire avant et rêvais de faire maintenant et puis j’ai surfé sur l’actu. Les discours d’Edouard Philippe, le port du masque etc… Et puis plus globalement, certains thèmes m’ont amusé : Hidalgo et l’ouverture de Paris Plage, Giscard D’Estaing accusé d’agression sexuelle etc… Les crises ont donc du bon sur le plan de l’imagination.
Tes projets ? Je poursuis évidemment mon compte instagram avec le même objectif, traiter de l’actualité en chanson et de façon décalée et toujours avec second degré. Et je prépare une audition pour une comédie musicale. C’est fou et totalement surprenant. Miss Bêtises m’entraine sur d’autres terrains de jeu et me fait sortir de ma zone de confort. C’est ce que j’aime dans ce projet.
Ton rêve à tout de suite ? D’abord, que le corona virus fasse vraiment parti du passé pour pouvoir serrer les gens que j’aime dans mes bras. Que peut être cette expérience puisse faire ressortir et faire naitre des initiatives positives agrémentées d’un sens plus fort de la solidarité et du civisme (j’en doute malheureusement).
Que nous puissions tous reprendre nos vies normalement et savourer de nouveau toutes ces libertés dont nous n’appréciions peut-être pas assez la saveur.
Je vais savourer et croquer la vie à pleine dents et toujours en chanson.
Parce que c’est octobre rose, parce que le témoignage de Marine est important et que cette femme est géniale, j’ai voulu mettre en lumière sa maladie et lui dire qu’on pense bien à elle et que oui, tout va bien se passer.
(et si on veut l’aider avec les frais de dépassement des honoraires c’est ici)
Marine, qui es tu ? Parle-nous, de toi, de ta vie, de ton métier?
J’ai 36 ans et je suis une jeune maman d’un petit garçon de 9 mois. Je suis de caractère jovial. J’aime passer du temps entouré de ma famille, mes amis, rire, apprécier les bons moments. Ma devise c’est Carpe diem !
Avant ma grossesse, j’étais assistante personnelle pour une famille Monégasque et le rythme de travail était intense. je me donnais à fond dans mes missions. J’organisais des réceptions, des voyages et des événements, je m’occupais aussi bien de réserver un hélicoptère biturbine que de gérer l’organisation d’un anniversaire pour 100 personnes !
Mon petit garçon est issu d’une FIV, j’ai donc dû arrêter de travailler pour mettre toutes les chances de notre côté. Cela a fonctionné dès le premier essai. Dès lors, j’ai pris soin de mon bébé Ulysse tout au long de ma grossesse difficile puisque j’étais la plupart du temps alitée. Il était bien au chaud dans mon ventre et je me sentais pleinement heureuse. Invincible.
– Tu es maman depuis un an, raconte-nous comment s’est passé l’accouchement et la rencontre avec bébé ?
Mon petit garçon a été la plus belle rencontre de ma vie. Malgré mon accouchement un peu compliqué car bébé était trop grand (53 cm pour 3kg800), j’ai donc dû subir une césarienne en urgence. Mon mari qui était à mes côtés, est parti s’occuper du bébé avec l’infirmière pendant que l’on me recousait Quelques instants plus tard, j’ai fait la connaissance de mon adorable bébé Ulysse. Cela a été une rencontre pleine d’émotion, Romain m’a tendu Ulysse qui s’est blotti tout contre moi. Je me suis sentie à la fois forte et galvanisée d’un amour incommensurable. Notre belle aventure à trois a commencé.
– Après l’accouchement, tu découvres que tu es atteinte d’un cancer, comment apprends-tu la nouvelle ? Comment réagis-tu ? Quel âge a ton bébé à ce moment-là?
Lorsque j’apprends la nouvelle le 16 Mai 2022, je suis dans le bureau de mon gynécologue avec mon mari et mon fils. Nous étions si fiers de lui présenter notre petit Ulysse.
J’avais subi 10 jours auparavant une ponction mammaire suite à la découverte par l’autopalpation d’une masse dans ma poitrine, nous venions donc récupérer les résultats de façon tout à fait sereine, car à ce stade pour mon médecin ainsi que pour l’échographe, il s’agissait d’un fibroadénome bénin de 2 cm.
Le médecin m’annonce alors la nouvelle fracassante, en nous précisant de faire au plus vite pour recevoir la première séance de chimiothérapie. Je suis pétrifiée sur ma chaise. C’est un cauchemar. Je n’y crois pas. Ce n’est pas possible. Pas maintenant avec Ulysse si petit. Je n’entends plus rien. Je ne comprends pas tout ce qu’on me dit. Un courant glacial me traverse le corps. Je suis tétanisée. Et pourtant au vu de sa réaction je comprends que c’est grave, très agressif. Qu »il faut aller vite. Le regard de mon mari se décompose. Nous venions juste de fêter les 4 mois d’Ulysse…
– Quel est ce cancer ? Comment se manifeste t il ?
Je suis atteinte d’un cancer du sein avec une tumeur dite « triple négative », qui peut dans mon cas être une maladie post-partum suite à la chute brutale d’hormones.
C’est une des tumeurs les plus difficiles à diagnostiquer à cause de plusieurs facteurs. Déjà la plupart des femmes touchées ont une trentaine d’années alors que les contrôles de mammographie obligatoires ne se font qu’à partir de 50 ans. Mais aussi l’aspect de cette tumeur à l’échographie semble souvent être bénigne et passe inaperçue dans bien des cas si les investigations ne sont pas plus poussées.
Dans mon cas, sans l’examen de ponction que mon gynécologue a exigé par précaution, (je lui dois tout), j’aurais pu rester des mois avec cette bombe à retardement dans mon corps… Lorsque la tumeur devient très grosse et de forme suspecte, le cancer a malheureusement souvent métastasé, ce qui n’est pas mon cas grâce à la prise en charge rapide.
– En avais-tu déjà entendu parler ?
Je n’avais jamais entendu parler de ce type de tumeur et de la cause probable. C’est pourquoi je témoigne aujourd’hui. Plus j’en parle autour de moi, plus je me rends compte qu’il y a une recrudescence de ce type de cancer. Et pourtant personne n’en parle. Pour quelle raison ? Je ne me l’explique pas.
– En as-tu parlé à ton bébé ?
Nous vivons une vie la plus normale possible pour que notre fils ne s’inquiète pas. Je lui parle naturellement des choses. Après les séances de chimio, je lui dis « Maman est très fatiguée, elle va faire un gros dodo et après on fera tous les deux un gros câlin ! ». Mon bébé sent lorsque je ne suis pas bien mais Romain, son père, le rassure pleinement. Nous essayons de rester sereins. L’important est qu’il ressente ma joie d’être avec lui, et mon bien être en famille. Pour cela je n’ai pas à me forcer, lorsque mon fils apparaît je ne suis que sourire ! La lumière vient de lui.
– Quel est le traitement ? Quelle est sa durée ?
Je reçois un traitement novateur, qui est composé de chimiothérapie et d’immunothérapie, qui s’étale sur 6 mois.
J’ai reçu une cure de 12 séances hebdomadaires qui s’étalait sur 3 mois qui est terminée. J’en suis à la deuxième étape qui consiste à recevoir toutes les 3 semaines 1 séance. Il m’en reste 2, j’en suis à la moitié. Puis viendra la mastectomie des deux seins, recommandée par les médecins pour éviter toute récidive et par la suite encore des séances de radiothérapie.
– En dehors de l’annonce, quel a été ton pire moment ?
Le jour où Romain a dû me raser la tête car je perdais tous mes cheveux. Au-delà du fait que ce soit difficile pour une femme, j’avais surtout très peur qu’Ulysse ne me reconnaisse pas. Il n’était âgé que de 6 mois.
Je me souviens sortir de la salle de bain le crâne nu. Je me suis dirigée tout droit vers lui en lui parlant tout en douceur. Il lui a fallu une fraction de seconde pour qu’il me reconnaisse. J’ai lu dans ses yeux une interrogation, il a écouté ma voix puis il a éclaté de rire, car je faisais, comme à mon habitude, des mimiques pour le faire rire. Et voilà l’étape était franchie pour mon plus grand soulagement.
– Comment gère-t-on un bébé lorsque soi-même on est malade ?
Je suis beaucoup aidée par mon mari qui est un père extraordinaire. Il est mon pilier. Mes beaux-parents sont aussi bien présents. Et le reste du temps, lorsque les effets de la chimiothérapie sont passés ou atténués, je reprends ma vie de maman. Je m’extasie chaque jour des progrès que fait mon fils. Chaque jour avec Ulysse m’apporte de nouvelles joies. Il y a quelques jours, alors que j’avais peine à me remettre de la séance de chimio plus éprouvante que d’habitude, quelle ne fut pas ma joie de découvrir Ulysse, à son réveil, me tendre les bras et dire son premier mot « Mamama ». J’ai ressenti quelque chose que seule une maman peut comprendre. Ulysse a la faculté extraordinaire de me faire oublier que je suis malade !
– Que penser du fait de donner la vie quand on est inquiet pour la sienne ?
J’ai été terrorisée lors de l’annonce. Une fraction de seconde j’ai pensé à cette glaçante idée que mon fils allait grandir sans mère, puis je me suis reprise. Depuis, je combats de toutes mes forces cette épreuve. Lorsqu’on devient maman, il faut déjà prendre confiance en soi pour être à la hauteur. Moi je n’ai pas eu le temps d’y réfléchir. J’ai dû immédiatement faire face au pire. C’est difficile à imaginer d’avoir peur pour sa vie lorsque l’on vient de donner la vie. On n’a pas le choix, on doit être fort. C’est vital pour lui comme pour moi.
– Y a t’il une cellule psychologique pour t’aider ? Es-tu bien entourée ?
Je n’ai pas de cellule psychologique qui m’aide, mais je suis très bien entourée, et aimée par ma famille, ma belle-famille, ma marraine et sa famille qui est devenue la mienne. Puis il y a toute la famille de cœur comme je les appelle, qui est constituée de mes amis proches, et de leurs parents qui m’épaulent et me soutiennent au quotidien. Je me sens très chanceuse dans ce malheur, j’ai un mari à l’écoute, prévenant, patient, qui m’insuffle de l’optimisme chaque jour de ma vie. Je me sens épaulée. Cette épreuve fait grandir. On ne s’attarde plus qu’à l’essentiel.
– Es-tu prise en charge par la Sécurité Sociale ?
Tous les traitements sont pris en charge, mais en ce qui concerne l’opération que je vais subir prochainement à savoir mastectomie totale des deux seins puis pose de prothèses, l’opération est prise en charge mais pas les dépassements d’honoraires. Il faut compter environ 5 000 euros de reste à charge. J’ai lu que certaines femmes ne subissent pas cette opération par manque de moyens, et j’en suis attristée. On sait pourtant que cela réduit les chances de récidive de 40% .
Nous avons dû mettre en place une cagnotte pour pouvoir faire face à cette dépense.
– Quelle est la prochaine étape ?
C’est l’opération. Puis le résultat de l’analyse qui fera suite au prélèvement et qui déterminera le temps de rayons que je vais devoir recevoir par la suite.
– Dans quel état d’esprit es tu ?
Je suis confiante. J’essaie de vivre au jour le jour et d’apprécier chaque moment. Je vois la lumière au bout du tunnel.
Qu’as tu envie de faire passer comme message ?
J’aimerais que l’on parle ouvertement de cette maladie post-partum pour en informer les jeunes femmes, j’aimerais que l’on se pose la question de la pertinence de dépistages plus jeune par des contrôles de mammographie, j’aimerais que les jeunes mamans « triple négative » deviennent une priorité pour leur permettre d’affronter au mieux la maladie.Je te remercie de m’avoir donné la parole, cela m’aide dans mon combat et me renforce dans mon engagement à aider les jeunes mamans atteintes du cancer du sein.
Les parents le savent : pour que leur bébé soit heureux il faut évidemment une bonne dose d’amour, de lait ou de purée de carottes (ou de céleri, c’est un choix personnel hein) mais aussi des couches confortables, qui ne débordent pas, qui n’abîment pas leurs fesses, qui ne soient pas hors de prix et qui soient livrées chez vous chaque mois. Impossible pensez-vous ?
Forte d’une expérience de 4 enfants, je peux vous dire que j’ai trouvé LA couche idéale et qui en plus arrive chez vous toute seule. (et comme je suis sympa, je vous le dis)
(crédit Lara Lutz)
Au départ, en devenant maman il y a un siècle et demi, j’ignorais tout des bébés alors je fis comme tout le monde, ignorante que j’étais, je pris la marque BIIIIIIP que tout le monde utilise.(oui je suis assez commune en fait)
Que n’avais-je pas fait !
Pas assez étanche, fesses rouges, prix exorbitant, sans parler des oublies du dimanche soir où mince/zut/flûte plus de couches.
Et puis au bout du 3ème enfant j’ai ENFIN trouvé, telle Cendrillon avec sa chaussure, LA couche idéale et l‘abonnement couchesqui va avec.
Les couches BIOLANE sont écolo, fabriquées en France, 100% des matières en contact avec la peau du bébé (voile intérieur et barrières anti-fuite) sont d’origine naturelle et en plus, promis juré craché, elles ne fuient pas ! Plus de fesses rouges, plus de lit mouillé le matin. Bref c’est génial.
A nous la belle vie !
crédit Lara Lutz
Mais en plus de tout, cerise sur le gâteau, elles sont à un prix réjouissant surtout si on décide de s’abonner, ce qui est fortement recommandé parce que déjà on fait des économies et ça on ne dit pas non, et qu’en plus on ne se retrouve plus le dimanche à 18h en panne de couche à devoir aller faire du porte à porte chez les voisins pour en trouver.(d’autant que les voisins n’ont pas d’enfants ce qui ajoute un souci au souci)
Oui madame, messieurs car avec l’abonnement couches, vous recevez les couches gratis chez vous pour le mois et…c’est personnalisable et sans engagement. Des couches saines, qui ne fuient pas !
Mais la bonne nouvelle ne s’arrête pas là (bah non), vous pouvez personnaliser l’abonnement, choisir la taille des couches et la fréquence de livraison. Oui parce que, on le sait tous, il y a des bébés qui utilisent plus de couches que d’autres et puis il y a le temps qui file et les bébés qui passent de la mini couche à la couche culotte pour devenir propre !
Et paf on sonne à votre porte, et c’est le livreur de couches. Paf on range ça et paf on est tranquilles pour le mois !
Et évidemment, on arrête quand on veut soit parce que bébé grandit et que il n’a plus besoin de couches soit parce qu’on décide de changer d’avis (ce qui arrive dans la vie mais croyez-moi, avec Biolane moi j’ai pas changé d’avis avant les 3 ans de mon dernier)
Donc si je résume pour les deux du fond : les couches biolane avec 0% de substances chelou et plein de substances écolo et qui ne fuient pas, avec 100% des matières en contact avec la peau du bébé (voile intérieur et barrières anti-fuite) sont d’origine naturelle, peuvent être livrées chez vous et vous alléger la charge mentale.
crédit Lara Lutz
Votre enfant, votre porte-monnaie, vos draps, votre cerveau, votre planète et vos nuits vous remercieront.
Il y a quelques jours, je vous avais proposé sur ma page Facebook de poser des questions à Xavier Obert, directeur général de Go&Live, organisme qui prépare des séjours linguistiques pour les enfants, les ados, les étudiants et même les adultes. En effet en cette période troublée par le Covid, qu’en est-il des séjours linguistiques pour nos chers enfants.
Xavier Obert répond à toutes nos interrogations de parents. Do you speak english ? Spanish ? German ? Allez hop hop hop !
A partir de quel âge les enfants peuvent ils partir ? Avec CLC , les enfants peuvent partir en séjours et colos linguistiques à partir de 8 ans, en France comme à l’étranger.
Les fratries peuvent-elles être accueillies dans une même famille ? Oui, dans la limite du possible bien sûr mais nous faisons notre maximum pour répondre aux besoins de tous et que chacun se sente à son aise !
Combien d’enfants dans les groupes d’enfants 9 ans ? Il existe différents types de séjours, s’adaptant à ce que vous recherchez pour votre enfant. Nos cours d’anglais sont toujours dispensés par petits groupes, d’un maximum de 15 élèves. Cependant, nous proposons également des formules avec des classes de 4 à 8 élèves, voire des cours particuliers.
Combien d’accompagnateurs par enfant ? Selon l’âge de l’enfant nous donnons le choix entre des séjours en groupes encadrés dès le départ de France et des séjours individuels (sans voyage ni encadrement depuis la France). Cela est clairement spécifié dans le descriptif de chaque programme notamment par la mention des logos.
Quelle est la formation des accompagnateurs ?
Nos accompagnateurs sont francophones et font l’objet d’une sélection rigoureuse basée sur l’âge, les compétences, l’expérience et la maîtrise de la langue du pays d’accueil. Côté formation en interne, ils reçoivent un livret détaillé qui développe quelles sont les missions et responsabilités rattachées à leur poste, ainsi que des consignes permettant de savoir comment réagir face à diverses situations. Les accompagnateurs bénéficient aussi d’une formation en présentiel dans toute la France, dispensée par la responsable du service des accompagnateurs. Pour les séjours à l’étranger, ils suivent une formation supplémentaire en ligne avec un test final qui permet de valider leurs connaissances.
Les séjours encadrés le sont depuis le point de départ du voyage en France et pendant toute la durée du séjour.
Conformément à la Norme Européenne, nous prévoyons 1 accompagnateur pour 15 enfants mineurs pour les voyages en autocar ou en train et 1 pour 25 pour les trajets en avion. Pendant les activités, ce ratio est de 1 pour 15 maximum.
Nos accompagnateurs sont chargés, entre autre, de veiller à la bonne intégration de chaque participant au sein du groupe et de sa famille hôtesse ou dans la résidence. Ils encadrent les activités sur place, souvent en collaboration avec le correspondant local et/ou une équipe d’animation du pays de séjour pour les programmes en résidence notamment.
Avec le Covid, peut-on aller partout ? Non, malheureusement le Covid limite grandement les possibilités de déplacements… Pour CLC, l’année 2020 a déjà été quasi-blanche : les voyages scolaires ont été interdits et les autres séjours ont pour la plupart dû être annulés. L’été 2021 ne permettra pas non plus de voyager autant que nous le souhaiterions. Il faut oublier les destinations comme les Etats-Unis ou le Canada… Cependant certains séjours sont sûrs d’être maintenus : ceux en France bien sûr, mais également à Malte ! Nous restons confiants pour l’Angleterre et l’Allemagne. On croise les doigts !
Qu’est-ce que le groupe Go&Live dont fait partie la marque Club Langues et Civilisations ? Depuis quand existe-t-il ?
Go and Live est le leader français des séjours linguistiques et voyages scolaires pour les jeunes. Il permet à plus de 150 000 jeunes de partir en voyage chaque année dans des dizaines de destinations partout dans le monde. A travers les marques du groupe, nous proposons des séjours sportifs et linguistiques, des colonies de vacances ainsi que des activités en centres de loisirs, et ce pour des enfants de tous âges. Nous nous positionnons comme LE partenaire de confiance pour les parents qui redoutent l’arrivée des vacances scolaires et ne savent plus comment occuper leurs enfants de manière intelligente. Depuis plus de 60 ans, Go and Live s’est donné pour mission de développer une offre conséquente et variée, adaptée à tous, et ce, même en pleine crise sanitaire.
Quelles sont les marques du groupe ? Le groupe Go&Live a été créé en 2013. Parmi nos marques, nous avons Nacel, fondée en 1957, et Club Langues et Civilisations (CLC) imaginée par un professeur d’anglais, qui, dès 1973, organise des voyages linguistiques depuis Rodez. Avec les années, d’autres sociétés ont rejoint Go&Live, comme Sports Elite Jeunes en 2001, spécialisée dans les séjours sportifs et KeepSchool, dédiée au soutien scolaire. Plus récemment, c’est Sans Frontières, réalisant des séjours itinérants à destination des jeunes et adultes, qui a également intégré notre groupe.
Que proposez vous comme type de séjour ? Chez CLC, nous proposons deux types de séjours : les séjours accompagnés pour les plus jeunes jusqu’à 18 ans et les séjours non-encadrés à partir de 16 ans, qui incluent tout sauf le transport. Au-delà de cette première distinction, notre gamme de séjours est très large, que ce soit en termes de destinations, de thèmes et activités, de quantité de cours d’anglais… Il y en a pour tous les goûts et tous les besoins !
Sur l’ensemble des marques du groupe, nous proposons aux parents un large panel d’activités et de vacances en France pour leurs enfants parmi séjours, colonies et stages, linguistiques, sportifs ou à thème, ainsi que des activités en centres de loisirs.
Si mon enfant part avec un groupe de français, n’y a t-il pas un risque qu’il ne parle que le français ? Non, nous mettons tout en place pour pallier au maximum à ce biais. Chaque jour, les enfants sont encadrés par des professeurs natifs et baignés dans la culture du pays du matin au soir.
Nos programmes permettent une immersion linguistique douce mais nous proposons également aux plus motivés des séjours 100% en anglais. Nous avons même des formules permettant à l’enfant d’étudier directement chez le professeur, en s’imprégnant de sa vie quotidienne, entouré par sa famille.
Combien d’enfant par famille ? En général, nous plaçons deux francophones par famille car cela facilite l’intégration de l’enfant, pour un bain linguistique en toute sérénité. Dans la mesure du possible, lorsque les parents nous le demandent, nous tachons de placer deux copains ensemble ! C’est toujours plus rassurant pour les enfants, comme pour les parents. Il existe cependant certaines formules dans lesquelles le jeune peut être placé seul pour une immersion plus intense !
Un enfant peut–il être en immersion totale dans une famille ?
Oui, la majorité de nos séjours encadrés (pour les moins de 18 ans donc) permettent aux jeunes d’être hébergés sur place par des familles natives, naturellement représentatives de la société du pays. Ils peuvent ainsi s’imprégner au maximum de la culture du pays ! Comme évoqué précédemment, certaines options permettent une immersion encore plus totale, comme les séjours chez le professeur.
Comment recrutez vous les familles ? La sélection est réalisée par nos correspondants locaux sur la base de visites régulières et de critères rigoureux portant sur la moralité, la qualité de l’accueil, la disponibilité, le confort et la nourriture. La majorité des familles accueille de façon régulière. Ces familles sont notées par les participants en fin de séjour, ce qui nous permet d’assurer un suivi permanent et précis de la qualité de l’accueil sur nos séjours.
Pour la saison écoulée, les taux de satisfaction. Pour la saison pré-Covid, les taux de satisfaction (notes supérieures ou égales à 3/5) enregistrés sur l’ensemble de nos séjours ont été les suivants :
Accueil : 96%
Disponibilité : 96%
Confort : 93%
Nourriture : 87%
Si cela se passe mal avec une famille, que faites vous ?
Pour nous assurer du bon déroulement du séjour, un questionnaire est remis aux participants par les accompagnateurs. Il convient de le compléter dans les premiers jours du séjour et de le remettre aux accompagnateurs ou de nous le retourner par e-mail. Il est également possible de le compléter en ligne dans « mon dossier ». Ce questionnaire est absolument indispensable car il nous permet d’intervenir immédiatement en cas de difficulté.
Les accompagnateurs sont à l’écoute des participants et ces derniers peuvent faire appel à eux à tout moment.
Nous mettons également en place une permanence téléphonique au sein de l’entreprise, permettant de répondre aux urgences.
Si les choses ne s’améliorent pas avec la famille, il peut être envisagé une intervention de l’accompagnateur au sein de la famille, voire un changement de famille.
Dans le cadre des séjours dans une école, quel est la ratio cours/détente ? Les écoles proposées avec CLC concernent plutôt les étudiants de plus de 16 ans.
Tout dépend de l’institut et du programme choisi, le nombre d’heures de cours est variable mais toujours précisé en amont dans la description du séjour. Il y a la possibilité pour les jeunes de participer à des activités en option, générant parfois un coût supplémentaire.
Faut-il un minimum de niveau dans la langue étrangère pour pouvoir partir ? Aucun niveau particulier n’est requis. Cependant il est préférable que l’enfant ou l’ado soit en mesure de comprendre les bases et de s’exprimer en quelques mots. Nous favorisons généralement au minimum un an de pratique scolaire en amont. Des groupes de niveaux sont organisés pour les cours afin de permettre à chacun d’évoluer selon son niveau.
Avec le Covid, que s’est –il passé depuis un an ? Comment avez-vous rebondi ? Le secteur touristique a beaucoup souffert de cette crise sanitaire. Néanmoins, après une réflexion et une véritable introspection, loin de rester attentiste face à cette situation inédite, Go&Live a su s’adapter et créer de nouveaux produits.
Cet été, la marque Club Langues et Civilisations se renouvelle et propose des vacances intelligentes au travers de séjours linguistiques et colos éducatives en France !
Nous avons mis en place des séjours sportifs aux Sables d’Olonne mêlant cours d’anglais et pratique du surf, de la planche à voile et de la voile, mais également un stage d’équitation au Domaine de l’Espérance dans le 64 ainsi qu’un séjour aventure en plein cœur des Alpes à Serre-Chevalier.
De plus, afin d’aider les jeunes à progresser en langues vivantes tout en minimisant les risques dans la situation sanitaire actuelle, nous avons également inventé la gamme « Live in your city », d’ores et déjà déployée dans 60 villes françaises et permettant aux jeunes de 14 à 17 ans de perfectionner leur niveau d’anglais tout en vivant une semaine en anglais et en participant à des activités fun et originales (escape game, cinéma VO, visites thématiques…).
Enfin, pour les étudiants de Terminales ou de CPGE, des stages dédiés à la préparation des concours ont été mis en place dans 7 villes universitaires de France. La formule est également proposée en visioconférence.
Quelles sont les destinations proposées cet été ? Bien que les séjours à l’étranger soient dans l’ADN de notre marque et de notre groupe, les conditions de voyage en constante évolution rendent difficile la prise de décision des parents. Club Langues et Civilisations et les autres marques du groupe Go&Live ont donc fait le choix de fortement restreindre son offre en limitant le nombre de destinations. Si le Royaume-Uni, Malte, l’Allemagne ou encore l’Espagne restent des destinations accessibles pour cet été, la France sera indéniablement mise à l’honneur.
Si cela est impossible, quelles sont les garanties des parents (financières) ? Nous avons mis en place un pack assurance unique et optionnel, couvrant tous les besoins (garantie annulation, indemnisation en cas de vol de bagages, assurance rapatriement…). Il offre une couverture spéciale Covid-19 mais également pour motifs personnels (voir franchises). Les tarifs sont abordables : à partir de 50€ pour tout séjour de moins de 90 jours. Toutes les modalités sont expliquées sur notre site internet .
Donnez-nous envie d’aller chez CLC plutôt qu’ailleurs ! CLC dispose de 48 ans d’expérience dans les séjours linguistiques, son expertise a ainsi permis à plus de 98 000 personnes (166 000 sur la totalité du groupe) de voyager et de progresser dans une langue étrangère en 2019. Nous proposons une très large gamme de séjours, accessibles pour tous notamment par le prix mais aussi grâce à de très nombreux points de départ sur toute la France puisque nous nous chargeons également du pré et post acheminement lorsque les parents le désirent.
Nos compétences en matière de séjours linguistiques sont largement reconnues et contrôlées en continu : nous sommes d’ailleurs labellisés Unosel et certifiés NF service par l’AFNOR Certification, gages de la qualité de nos services !
Par ailleurs, Club Langues et Civilisations a été élu parmi les meilleurs instituts de formation en France en 2021 par Le Point et Statista !
Enfin, notre taux de satisfaction est à 96% et c’est nos clients qui le disent !
Alors, convaincus ? Qu’attendez-vous pour partir !
Il y a quelques jours, je vous avais proposé sur ma page Facebook de poser des questions à Xavier Obert, directeur général de Go&Live, organisme qui prépare des séjours linguistiques pour les enfants, les ados, les étudiants et même les adultes. En effet en cette période troublée par le Covid, qu’en est-il des séjours linguistiques pour nos chers enfants.
Xavier Obert répond à toutes nos interrogations de parents. Do you speak english ? Spanish ? German ? Allez hop hop hop !
A partir de quel âge les enfants peuvent ils partir ? Avec CLC , les enfants peuvent partir en séjours et colos linguistiques à partir de 8 ans, en France comme à l’étranger.
Les fratries peuvent-elles être accueillies dans une même famille ? Oui, dans la limite du possible bien sûr mais nous faisons notre maximum pour répondre aux besoins de tous et que chacun se sente à son aise !
Combien d’enfants dans les groupes d’enfants 9 ans ? Il existe différents types de séjours, s’adaptant à ce que vous recherchez pour votre enfant. Nos cours d’anglais sont toujours dispensés par petits groupes, d’un maximum de 15 élèves. Cependant, nous proposons également des formules avec des classes de 4 à 8 élèves, voire des cours particuliers.
Combien d’accompagnateurs par enfant ? Selon l’âge de l’enfant nous donnons le choix entre des séjours en groupes encadrés dès le départ de France et des séjours individuels (sans voyage ni encadrement depuis la France). Cela est clairement spécifié dans le descriptif de chaque programme notamment par la mention des logos.
Quelle est la formation des accompagnateurs ?
Nos accompagnateurs sont francophones et font l’objet d’une sélection rigoureuse basée sur l’âge, les compétences, l’expérience et la maîtrise de la langue du pays d’accueil. Côté formation en interne, ils reçoivent un livret détaillé qui développe quelles sont les missions et responsabilités rattachées à leur poste, ainsi que des consignes permettant de savoir comment réagir face à diverses situations. Les accompagnateurs bénéficient aussi d’une formation en présentiel dans toute la France, dispensée par la responsable du service des accompagnateurs. Pour les séjours à l’étranger, ils suivent une formation supplémentaire en ligne avec un test final qui permet de valider leurs connaissances.
Les séjours encadrés le sont depuis le point de départ du voyage en France et pendant toute la durée du séjour.
Conformément à la Norme Européenne, nous prévoyons 1 accompagnateur pour 15 enfants mineurs pour les voyages en autocar ou en train et 1 pour 25 pour les trajets en avion. Pendant les activités, ce ratio est de 1 pour 15 maximum.
Nos accompagnateurs sont chargés, entre autre, de veiller à la bonne intégration de chaque participant au sein du groupe et de sa famille hôtesse ou dans la résidence. Ils encadrent les activités sur place, souvent en collaboration avec le correspondant local et/ou une équipe d’animation du pays de séjour pour les programmes en résidence notamment.
Avec le Covid, peut-on aller partout ? Non, malheureusement le Covid limite grandement les possibilités de déplacements… Pour CLC, l’année 2020 a déjà été quasi-blanche : les voyages scolaires ont été interdits et les autres séjours ont pour la plupart dû être annulés. L’été 2021 ne permettra pas non plus de voyager autant que nous le souhaiterions. Il faut oublier les destinations comme les Etats-Unis ou le Canada… Cependant certains séjours sont sûrs d’être maintenus : ceux en France bien sûr, mais également à Malte ! Nous restons confiants pour l’Angleterre et l’Allemagne. On croise les doigts !
Qu’est-ce que le groupe Go&Live dont fait partie la marque Club Langues et Civilisations ? Depuis quand existe-t-il ?
Go and Live est le leader français des séjours linguistiques et voyages scolaires pour les jeunes. Il permet à plus de 150 000 jeunes de partir en voyage chaque année dans des dizaines de destinations partout dans le monde. A travers les marques du groupe, nous proposons des séjours sportifs et linguistiques, des colonies de vacances ainsi que des activités en centres de loisirs, et ce pour des enfants de tous âges. Nous nous positionnons comme LE partenaire de confiance pour les parents qui redoutent l’arrivée des vacances scolaires et ne savent plus comment occuper leurs enfants de manière intelligente. Depuis plus de 60 ans, Go and Live s’est donné pour mission de développer une offre conséquente et variée, adaptée à tous, et ce, même en pleine crise sanitaire.
Quelles sont les marques du groupe ? Le groupe Go&Live a été créé en 2013. Parmi nos marques, nous avons Nacel, fondée en 1957, et Club Langues et Civilisations (CLC) imaginée par un professeur d’anglais, qui, dès 1973, organise des voyages linguistiques depuis Rodez. Avec les années, d’autres sociétés ont rejoint Go&Live, comme Sports Elite Jeunes en 2001, spécialisée dans les séjours sportifs et KeepSchool, dédiée au soutien scolaire. Plus récemment, c’est Sans Frontières, réalisant des séjours itinérants à destination des jeunes et adultes, qui a également intégré notre groupe.
Que proposez vous comme type de séjour ? Chez CLC, nous proposons deux types de séjours : les séjours accompagnés pour les plus jeunes jusqu’à 18 ans et les séjours non-encadrés à partir de 16 ans, qui incluent tout sauf le transport. Au-delà de cette première distinction, notre gamme de séjours est très large, que ce soit en termes de destinations, de thèmes et activités, de quantité de cours d’anglais… Il y en a pour tous les goûts et tous les besoins !
Sur l’ensemble des marques du groupe, nous proposons aux parents un large panel d’activités et de vacances en France pour leurs enfants parmi séjours, colonies et stages, linguistiques, sportifs ou à thème, ainsi que des activités en centres de loisirs.
Si mon enfant part avec un groupe de français, n’y a t-il pas un risque qu’il ne parle que le français ? Non, nous mettons tout en place pour pallier au maximum à ce biais. Chaque jour, les enfants sont encadrés par des professeurs natifs et baignés dans la culture du pays du matin au soir.
Nos programmes permettent une immersion linguistique douce mais nous proposons également aux plus motivés des séjours 100% en anglais. Nous avons même des formules permettant à l’enfant d’étudier directement chez le professeur, en s’imprégnant de sa vie quotidienne, entouré par sa famille.
Combien d’enfant par famille ? En général, nous plaçons deux francophones par famille car cela facilite l’intégration de l’enfant, pour un bain linguistique en toute sérénité. Dans la mesure du possible, lorsque les parents nous le demandent, nous tachons de placer deux copains ensemble ! C’est toujours plus rassurant pour les enfants, comme pour les parents. Il existe cependant certaines formules dans lesquelles le jeune peut être placé seul pour une immersion plus intense !
Un enfant peut–il être en immersion totale dans une famille ?
Oui, la majorité de nos séjours encadrés (pour les moins de 18 ans donc) permettent aux jeunes d’être hébergés sur place par des familles natives, naturellement représentatives de la société du pays. Ils peuvent ainsi s’imprégner au maximum de la culture du pays ! Comme évoqué précédemment, certaines options permettent une immersion encore plus totale, comme les séjours chez le professeur.
Comment recrutez vous les familles ? La sélection est réalisée par nos correspondants locaux sur la base de visites régulières et de critères rigoureux portant sur la moralité, la qualité de l’accueil, la disponibilité, le confort et la nourriture. La majorité des familles accueille de façon régulière. Ces familles sont notées par les participants en fin de séjour, ce qui nous permet d’assurer un suivi permanent et précis de la qualité de l’accueil sur nos séjours.
Pour la saison écoulée, les taux de satisfaction. Pour la saison pré-Covid, les taux de satisfaction (notes supérieures ou égales à 3/5) enregistrés sur l’ensemble de nos séjours ont été les suivants :
Accueil : 96%
Disponibilité : 96%
Confort : 93%
Nourriture : 87%
Si cela se passe mal avec une famille, que faites vous ?
Pour nous assurer du bon déroulement du séjour, un questionnaire est remis aux participants par les accompagnateurs. Il convient de le compléter dans les premiers jours du séjour et de le remettre aux accompagnateurs ou de nous le retourner par e-mail. Il est également possible de le compléter en ligne dans « mon dossier ». Ce questionnaire est absolument indispensable car il nous permet d’intervenir immédiatement en cas de difficulté.
Les accompagnateurs sont à l’écoute des participants et ces derniers peuvent faire appel à eux à tout moment.
Nous mettons également en place une permanence téléphonique au sein de l’entreprise, permettant de répondre aux urgences.
Si les choses ne s’améliorent pas avec la famille, il peut être envisagé une intervention de l’accompagnateur au sein de la famille, voire un changement de famille.
Dans le cadre des séjours dans une école, quel est la ratio cours/détente ? Les écoles proposées avec CLC concernent plutôt les étudiants de plus de 16 ans.
Tout dépend de l’institut et du programme choisi, le nombre d’heures de cours est variable mais toujours précisé en amont dans la description du séjour. Il y a la possibilité pour les jeunes de participer à des activités en option, générant parfois un coût supplémentaire.
Faut-il un minimum de niveau dans la langue étrangère pour pouvoir partir ? Aucun niveau particulier n’est requis. Cependant il est préférable que l’enfant ou l’ado soit en mesure de comprendre les bases et de s’exprimer en quelques mots. Nous favorisons généralement au minimum un an de pratique scolaire en amont. Des groupes de niveaux sont organisés pour les cours afin de permettre à chacun d’évoluer selon son niveau.
Avec le Covid, que s’est –il passé depuis un an ? Comment avez-vous rebondi ? Le secteur touristique a beaucoup souffert de cette crise sanitaire. Néanmoins, après une réflexion et une véritable introspection, loin de rester attentiste face à cette situation inédite, Go&Live a su s’adapter et créer de nouveaux produits.
Cet été, la marque Club Langues et Civilisations se renouvelle et propose des vacances intelligentes au travers de séjours linguistiques et colos éducatives en France !
Nous avons mis en place des séjours sportifs aux Sables d’Olonne mêlant cours d’anglais et pratique du surf, de la planche à voile et de la voile, mais également un stage d’équitation au Domaine de l’Espérance dans le 64 ainsi qu’un séjour aventure en plein cœur des Alpes à Serre-Chevalier.
De plus, afin d’aider les jeunes à progresser en langues vivantes tout en minimisant les risques dans la situation sanitaire actuelle, nous avons également inventé la gamme « Live in your city », d’ores et déjà déployée dans 60 villes françaises et permettant aux jeunes de 14 à 17 ans de perfectionner leur niveau d’anglais tout en vivant une semaine en anglais et en participant à des activités fun et originales (escape game, cinéma VO, visites thématiques…).
Enfin, pour les étudiants de Terminales ou de CPGE, des stages dédiés à la préparation des concours ont été mis en place dans 7 villes universitaires de France. La formule est également proposée en visioconférence.
Quelles sont les destinations proposées cet été ? Bien que les séjours à l’étranger soient dans l’ADN de notre marque et de notre groupe, les conditions de voyage en constante évolution rendent difficile la prise de décision des parents. Club Langues et Civilisations et les autres marques du groupe Go&Live ont donc fait le choix de fortement restreindre son offre en limitant le nombre de destinations. Si le Royaume-Uni, Malte, l’Allemagne ou encore l’Espagne restent des destinations accessibles pour cet été, la France sera indéniablement mise à l’honneur.
Si cela est impossible, quelles sont les garanties des parents (financières) ? Nous avons mis en place un pack assurance unique et optionnel, couvrant tous les besoins (garantie annulation, indemnisation en cas de vol de bagages, assurance rapatriement…). Il offre une couverture spéciale Covid-19 mais également pour motifs personnels (voir franchises). Les tarifs sont abordables : à partir de 50€ pour tout séjour de moins de 90 jours. Toutes les modalités sont expliquées sur notre site internet .
Donnez-nous envie d’aller chez CLC plutôt qu’ailleurs ! CLC dispose de 48 ans d’expérience dans les séjours linguistiques, son expertise a ainsi permis à plus de 98 000 personnes (166 000 sur la totalité du groupe) de voyager et de progresser dans une langue étrangère en 2019. Nous proposons une très large gamme de séjours, accessibles pour tous notamment par le prix mais aussi grâce à de très nombreux points de départ sur toute la France puisque nous nous chargeons également du pré et post acheminement lorsque les parents le désirent.
Nos compétences en matière de séjours linguistiques sont largement reconnues et contrôlées en continu : nous sommes d’ailleurs labellisés Unosel et certifiés NF service par l’AFNOR Certification, gages de la qualité de nos services !
Par ailleurs, Club Langues et Civilisations a été élu parmi les meilleurs instituts de formation en France en 2021 par Le Point et Statista !
Enfin, notre taux de satisfaction est à 96% et c’est nos clients qui le disent !
Alors, convaincus ? Qu’attendez-vous pour partir !
Quand deux femmes, deux mamans, deux nanas sympathiques se retrouvent autour d’un projet génial, je suis tout ouïe. Et ça tombe bien car leur projet, Followsophy est un podcast qu’il faut bon d’écouter. Ce podcast donne la parole aux 7-18 ans sur leur rapport au digital et qui encourage leurs ainés à ne pas faire la sourde oreille ! A moi elles disent tout! Ou presque…
Vous avez monté le podcast followsophy ! Comment est née l’idée ?
Solène Etienne : L’idée est née d’une rencontre et nous pouvons même dire d’un coup de foudre auditif ! En juillet dernier, pour un autre de nos autres podcasts, j’ai interviewé Maryline. La conversation s’est poursuivie une fois les micros coupés et Maryline m’a confiée qu’elle avait un rêve : créer des « capsules » auditives autour du digital. J’en ai parlé à mon associé Thomas et on s’est rappelé tous les trois deux jours après. De visio en visio, on a travaillé sur le concept, la rythmique de l’émission, le jingle et c’était parti ! Et pour l’anecdote, on s’est rencontré « en vrai » au premier enregistrement !
Maryline Perenet : Ce projet fou est né grâce à Olivier Goy, le fondateur d’October, qui m’a proposé comme « Sista » dans un podcast produit par Solène et Thomas pour parler de ma pédagogie pour apprendre aux enfants à coder sans écran. On a tout de suite accroché. Tous les trois on avait envie de réfléchir et faire réfléchir sur la magie et les excès du digital, pour nous adultes, et pour nos enfants.
Followsophy c’est quoi ?
Followsophy c’est le podcast qui donne la parole aux 7-18 ans sur leur rapport au digital et qui encourage leurs ainés à ne pas faire la sourde oreille ! Notre objectif est de laisser s’exprimer les concepteurs et utilisateurs des algorithmes et réseaux de demain plutôt que de ne les soumettre qu’à nos injonctions d’adultes et de parents. Le mercredi, c’est Followsophy ! Chaque semaine, un enfant ou un ado nous livre ses pratiques et ses pensées, et on « Followsophe » avec lui. Qu’est ce nos usages disent de nous, de notre rapport aux autres, à soi ? Les sujets ne manquent pas. Leurs réponses nous amusent, parfois, et nous bluffent, souvent. Quand c’est possible et quand nos jeunes invités sont d’accord, nous concluons l’épisode par un échange avec l’un de leurs parents.
A qui vous adressez vous ? Aux ados ? Aux parents ? Aux deux ?
Les deux mon capitaine ! Beaucoup de nos auditeurs nous confient d’ailleurs écouter le podcast en famille à la maison ou en voiture.
Notre souhait est de donner la parole aux ados pour qu’ils puissent partager leur expérience avec d’autres ados, voire les inspirer. C’est plus simple d’écouter les conseils de quelqu’un de son âge plutôt que ceux d’un adulte.
Nous avons des professeurs des écoles et des parents qui réagissent aussi et pour qui le contenu est un support de discussion avec leurs élèves ou leurs enfants.
Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, on a aussi des auditeurs qui n’ont pas encore d’enfant et qui attendent chaque épisode avec impatience. Peut-être parce que c’est une façon pour eux de mieux saisir leur époque et ils nous confient « on se rend compte qu’ils ne pensent pas comme on pensait qu’ils pensent ».
Les ados sont, de nos jours, plutôt des followers ou des philosophes ?
Ils philosophent à la fois dans et derrière leurs écrans. Ils ont des réactions incroyables sur l’éthique, l’écologie, les robots, la popularité, le rapport à l’autre, à soi, les limites du numérique et les relations qui s’y créent. Cela ne les empêche pas de Follow, comme tous les ados, leurs idoles dans le sport, la musique, les arts.
Bien entendu, ils n’échappent pas ou peu aux réseaux sociaux, à ses quêtes de Followers parfois, aux temps infinis passés à scroller. Comme beaucoup d’adultes d’ailleurs.
Le nom de votre podcast est intéressant et réunit ces deux idées de se « suivre » sur les RS et de réfléchir. L’un est il l’ennemi de l’autre ?
Le numérique ne sera l’ennemi de la réflexion que si nous n’en prenons pas conscience. C’est tout de même un futur qui semble peu probable. Nous avons le sentiment qu’il y a une prise de conscience qui se développe autour de la portée des algorithmes, des addictions possibles aux réseaux sociaux et aux écrans. Le sujet, c’est de trouver le recul nécessaire, sur ses propres usages, d’enfant, d’ado ou d’adulte pour que chacun rester maitre de ses usages.
Comme tout outil, le numérique n’est ni bien, ni mal. Il n’est que ce que nous en faisons par nos façons de les utiliser. Dans la présentation du podcast, nous évoquons les jeunes et le digital par ces mots : le digital, parfois ils le subissent, souvent ils le subliment. En écoutant les différents épisodes, chacun pourra se faire son propre avis.
Vous même que dites-vous à vos enfants des RS ?
Solène :
Ma fille a 19 mois, donc pour l’instant, on est encore un peu loin des réseaux sociaux. Pourtant, déjà à cet âge, il suffit qu’un écran soit allumé à sa portée pour qu’elle ait une envie folle de le regarder.
Jusqu’à présent, on a fait avec son papa le choix – très personnel – de ne pas montrer son visage sur nos propres réseaux. Même si nous avons un petit peu de marge avant de parler réseaux sociaux avec elle, nous réfléchissons à comment l’éduquer pour qu’elle cultive sa curiosité mais aussi son esprit critique face à ces bulles cognitives auxquelles nous sommes tous confrontés dans nos communautés ou nos recherches d’informations.
Dans le 7eme épisode, un papa nous disait « et si nos enfants finissaient par tourner le dos à tout ce système ? ». Ca laisse songeur. Mais pouvons-nous le leur demander sans nous l’imposer également à nous même ?
Maryline :
Moi, je suis plus dans le dur avec mes deux enfants de 8 et 10 ans qui sont en primaire. Aujourd’hui, ils n’ont pas de téléphone portable et donc pas accès aux réseaux sociaux. La question ne va cependant pas tarder à se poser avec mon ainé qui va très certainement me quémander un téléphone à sa rentrée en 6ème en septembre. Dans un monde idéal, je rêverai que mes enfants n’aient aucune envie de se plugger aux réseaux sociaux, dans la réalité, je sais que cela va être compliqué ! Par exemple, tous les collégiens ont au moins un groupe What’s app pour communiquer après les cours. L’interdire à son enfant, n’est-ce pas aussi l’exclure ? Difficile d’y échapper. L’important pour moi c’est de leur expliquer les codes des réseaux sociaux et ce qu’il s’y passe derrière. Aujourd’hui, j’ai la chance d’avoir un super alibi pour discuter de tous ces sujets avec eux au détour des épisodes de Followsophy. Et c’est assez marrant de voir comment ils peuvent s’identifier aux différents ados qu’on interroge.
Selon vous quelle est la « juste » place des RS dans les vies des ados ?
Nous pourrions débattre longuement, même entre nous sur le sujet. En résumé, le digital permet une ouverture sur le monde, des sujets, des personnes et des connaissances auxquelles nous n’aurions peut-être jamais eu accès. En même temps, la vraie ouverture au monde, c’est aussi accepter et apprécier de s’y aventurer, en dehors des écrans.
Tout est une question d’équilibre, et cet équilibre doit être fixé par chacun, individuellement, en groupe ou en famille.
Nous croyons en leur capacité, et en les nôtre, à réfléchir à ces limites, à condition de mettre ces questions sur la table. Nous croyons aussi au pouvoir de la discussion. Et nos échanges hebdomadaires sont autant d’occasion d’échanger.
C’est pour ça que Followsophy nous galvanise tant. Chaque épisode nous interroge, parfois même des jours encore après le tournage. Et comme l’a dit très justement Clémentine Galey de Bliss Stories à l’issue des podcast de ses enfants Pablo et Thelma « faisons leur confiance »!.
Dans Le premier podcast , une jeune fille de 12 dit que son papa ne veut pas qu’elle soit sur Insta. Vous en dites quoi vous ?
Plus exactement, elle ne réclame pas Insta à son papa, donc elle ne l’a pas et utilise le téléphone de son papa. C’est un usage comme un autre et chaque famille a ses propres règles. Certains ont des timers, d’autres demande à avoir accès à ce qui est posté et échanger, d’autres laissent faire. Il y a autant de règles que de parents.
Récemment un papa nous confiait le dilemme auquel font face beaucoup de parents : « si je ne lui donne pas l’accès, elle sera la seule de ses copines à ne pas y être, je ne peux pas lui imposer ça ». Au final, après une discussion avec les parents du groupe de copines de sa fille, ils ont tous décidé de mettre des règles communes à l’ensemble de leurs enfants et d’organiser plus régulièrement des rencontres pour que leurs enfants se retrouvent et partagent un moment.
Vous travaillez à deux, comment vous répartissez vous le boulot ?
Solène : Maryline est la queen du dilemme algorithmique ! 😉 Plus sérieusement, on travaille tous les 3 avec Thomas sur tous les sujets qui nous animent, toutes les questions que l’on se posent et qu’on aimerait leur poser. Comme on le disait juste avant, le sujet est infini et presque chaque jour, nous avons une opportunité de rebondir sur un sujet. On se nourrit de tout ce qu’on lit, voit, entend.
Maryline : Solène et Thomas produisent de nombreux podcasts pour eux et pour d’autres, donc évidement c’était un vrai plus pour la conception, la qualité sonore, les jingles. Sur le fond c’est un ping pong permanent. Entre deux tournages ou réunions préparatoires les notes vocales et idées fusent sur notre groupe WhatsApp !
Maryline vous êtes la fondatrice de Digit Owl ? rappellez nous ce que c’est .
Chez Digit’Owl on apprend aux enfants le code et les algorithmes sans passer par les écrans. Nous intervenons principalement dans les écoles pour venir en soutien aux enseignants mais aussi pour permettre une plus grande inclusion sur ce sujet du coding en permettant à tous les élèves de pouvoir appréhender ces sujets complexes. L’éducation au numérique et à la programmation font partie intégrante du programme de l’éducation nationale du CE1 au Lycée. Les enseignants ne sont bien souvent pas formés et ne disposent pas des ressources pédagogiques adaptées. Nous organisons donc des ateliers sur le temps scolaire et en péri-scolaire. Nous avons créé des cahiers pour les élèves et nous avons mis en place une plateforme de contenus éducatifs à destination des enseignants et des parents.
Et vous Solène, vous êtes la cofondatrice de FeuilleBlanche. Qu’est-ce ?
FeuilleBlanche est un band studio qui a deux activités principales. La première est challenger les marques et leur stratégie (discours, prises de parole, brand manifesto, proposition de valeur, positionnement, stratégie éditoriale). La seconde est de traduire opérationnellement cette stratégie par la création de contenus. Nous concevons des médias pour les marques et leur permettre de mieux échanger avec leurs audiences.
Quand deux femmes, deux mamans, deux nanas sympathiques se retrouvent autour d’un projet génial, je suis tout ouïe. Et ça tombe bien car leur projet, Followsophy est un podcast qu’il faut bon d’écouter. Ce podcast donne la parole aux 7-18 ans sur leur rapport au digital et qui encourage leurs ainés à ne pas faire la sourde oreille ! A moi elles disent tout! Ou presque…
Vous avez monté le podcast followsophy ! Comment est née l’idée ?
Solène Etienne : L’idée est née d’une rencontre et nous pouvons même dire d’un coup de foudre auditif ! En juillet dernier, pour un autre de nos autres podcasts, j’ai interviewé Maryline. La conversation s’est poursuivie une fois les micros coupés et Maryline m’a confiée qu’elle avait un rêve : créer des « capsules » auditives autour du digital. J’en ai parlé à mon associé Thomas et on s’est rappelé tous les trois deux jours après. De visio en visio, on a travaillé sur le concept, la rythmique de l’émission, le jingle et c’était parti ! Et pour l’anecdote, on s’est rencontré « en vrai » au premier enregistrement !
Maryline Perenet : Ce projet fou est né grâce à Olivier Goy, le fondateur d’October, qui m’a proposé comme « Sista » dans un podcast produit par Solène et Thomas pour parler de ma pédagogie pour apprendre aux enfants à coder sans écran. On a tout de suite accroché. Tous les trois on avait envie de réfléchir et faire réfléchir sur la magie et les excès du digital, pour nous adultes, et pour nos enfants.
Followsophy c’est quoi ?
Followsophy c’est le podcast qui donne la parole aux 7-18 ans sur leur rapport au digital et qui encourage leurs ainés à ne pas faire la sourde oreille ! Notre objectif est de laisser s’exprimer les concepteurs et utilisateurs des algorithmes et réseaux de demain plutôt que de ne les soumettre qu’à nos injonctions d’adultes et de parents. Le mercredi, c’est Followsophy ! Chaque semaine, un enfant ou un ado nous livre ses pratiques et ses pensées, et on « Followsophe » avec lui. Qu’est ce nos usages disent de nous, de notre rapport aux autres, à soi ? Les sujets ne manquent pas. Leurs réponses nous amusent, parfois, et nous bluffent, souvent. Quand c’est possible et quand nos jeunes invités sont d’accord, nous concluons l’épisode par un échange avec l’un de leurs parents.
A qui vous adressez vous ? Aux ados ? Aux parents ? Aux deux ?
Les deux mon capitaine ! Beaucoup de nos auditeurs nous confient d’ailleurs écouter le podcast en famille à la maison ou en voiture. Notre souhait est de donner la parole aux ados pour qu’ils puissent partager leur expérience avec d’autres ados, voire les inspirer. C’est plus simple d’écouter les conseils de quelqu’un de son âge plutôt que ceux d’un adulte. Nous avons des professeurs des écoles et des parents qui réagissent aussi et pour qui le contenu est un support de discussion avec leurs élèves ou leurs enfants. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, on a aussi des auditeurs qui n’ont pas encore d’enfant et qui attendent chaque épisode avec impatience. Peut-être parce que c’est une façon pour eux de mieux saisir leur époque et ils nous confient « on se rend compte qu’ils ne pensent pas comme on pensait qu’ils pensent ».
Les ados sont, de nos jours, plutôt des followers ou des philosophes ?
Ils philosophent à la fois dans et derrière leurs écrans. Ils ont des réactions incroyables sur l’éthique, l’écologie, les robots, la popularité, le rapport à l’autre, à soi, les limites du numérique et les relations qui s’y créent. Cela ne les empêche pas de Follow, comme tous les ados, leurs idoles dans le sport, la musique, les arts. Bien entendu, ils n’échappent pas ou peu aux réseaux sociaux, à ses quêtes de Followers parfois, aux temps infinis passés à scroller. Comme beaucoup d’adultes d’ailleurs.
Le nom de votre podcast est intéressant et réunit ces deux idées de se « suivre » sur les RS et de réfléchir. L’un est il l’ennemi de l’autre ?
Le numérique ne sera l’ennemi de la réflexion que si nous n’en prenons pas conscience. C’est tout de même un futur qui semble peu probable. Nous avons le sentiment qu’il y a une prise de conscience qui se développe autour de la portée des algorithmes, des addictions possibles aux réseaux sociaux et aux écrans. Le sujet, c’est de trouver le recul nécessaire, sur ses propres usages, d’enfant, d’ado ou d’adulte pour que chacun rester maitre de ses usages. Comme tout outil, le numérique n’est ni bien, ni mal. Il n’est que ce que nous en faisons par nos façons de les utiliser. Dans la présentation du podcast, nous évoquons les jeunes et le digital par ces mots : le digital, parfois ils le subissent, souvent ils le subliment. En écoutant les différents épisodes, chacun pourra se faire son propre avis.
Vous même que dites-vous à vos enfants des RS ?
Solène : Ma fille a 19 mois, donc pour l’instant, on est encore un peu loin des réseaux sociaux. Pourtant, déjà à cet âge, il suffit qu’un écran soit allumé à sa portée pour qu’elle ait une envie folle de le regarder. Jusqu’à présent, on a fait avec son papa le choix – très personnel – de ne pas montrer son visage sur nos propres réseaux. Même si nous avons un petit peu de marge avant de parler réseaux sociaux avec elle, nous réfléchissons à comment l’éduquer pour qu’elle cultive sa curiosité mais aussi son esprit critique face à ces bulles cognitives auxquelles nous sommes tous confrontés dans nos communautés ou nos recherches d’informations. Dans le 7eme épisode, un papa nous disait « et si nos enfants finissaient par tourner le dos à tout ce système ? ». Ca laisse songeur. Mais pouvons-nous le leur demander sans nous l’imposer également à nous même ?
Maryline : Moi, je suis plus dans le dur avec mes deux enfants de 8 et 10 ans qui sont en primaire. Aujourd’hui, ils n’ont pas de téléphone portable et donc pas accès aux réseaux sociaux. La question ne va cependant pas tarder à se poser avec mon ainé qui va très certainement me quémander un téléphone à sa rentrée en 6ème en septembre. Dans un monde idéal, je rêverai que mes enfants n’aient aucune envie de se plugger aux réseaux sociaux, dans la réalité, je sais que cela va être compliqué ! Par exemple, tous les collégiens ont au moins un groupe What’s app pour communiquer après les cours. L’interdire à son enfant, n’est-ce pas aussi l’exclure ? Difficile d’y échapper. L’important pour moi c’est de leur expliquer les codes des réseaux sociaux et ce qu’il s’y passe derrière. Aujourd’hui, j’ai la chance d’avoir un super alibi pour discuter de tous ces sujets avec eux au détour des épisodes de Followsophy. Et c’est assez marrant de voir comment ils peuvent s’identifier aux différents ados qu’on interroge.
Selon vous quelle est la « juste » place des RS dans les vies des ados ?
Nous pourrions débattre longuement, même entre nous sur le sujet. En résumé, le digital permet une ouverture sur le monde, des sujets, des personnes et des connaissances auxquelles nous n’aurions peut-être jamais eu accès. En même temps, la vraie ouverture au monde, c’est aussi accepter et apprécier de s’y aventurer, en dehors des écrans. Tout est une question d’équilibre, et cet équilibre doit être fixé par chacun, individuellement, en groupe ou en famille. Nous croyons en leur capacité, et en les nôtre, à réfléchir à ces limites, à condition de mettre ces questions sur la table. Nous croyons aussi au pouvoir de la discussion. Et nos échanges hebdomadaires sont autant d’occasion d’échanger. C’est pour ça que Followsophy nous galvanise tant. Chaque épisode nous interroge, parfois même des jours encore après le tournage. Et comme l’a dit très justement Clémentine Galey de Bliss Stories à l’issue des podcast de ses enfants Pablo et Thelma « faisons leur confiance »!.
Dans Le premier podcast , une jeune fille de 12 dit que son papa ne veut pas qu’elle soit sur Insta. Vous en dites quoi vous ?
Plus exactement, elle ne réclame pas Insta à son papa, donc elle ne l’a pas et utilise le téléphone de son papa. C’est un usage comme un autre et chaque famille a ses propres règles. Certains ont des timers, d’autres demande à avoir accès à ce qui est posté et échanger, d’autres laissent faire. Il y a autant de règles que de parents. Récemment un papa nous confiait le dilemme auquel font face beaucoup de parents : « si je ne lui donne pas l’accès, elle sera la seule de ses copines à ne pas y être, je ne peux pas lui imposer ça ». Au final, après une discussion avec les parents du groupe de copines de sa fille, ils ont tous décidé de mettre des règles communes à l’ensemble de leurs enfants et d’organiser plus régulièrement des rencontres pour que leurs enfants se retrouvent et partagent un moment.
Vous travaillez à deux, comment vous répartissez vous le boulot ?
Solène : Maryline est la queen du dilemme algorithmique ! 😉 Plus sérieusement, on travaille tous les 3 avec Thomas sur tous les sujets qui nous animent, toutes les questions que l’on se posent et qu’on aimerait leur poser. Comme on le disait juste avant, le sujet est infini et presque chaque jour, nous avons une opportunité de rebondir sur un sujet. On se nourrit de tout ce qu’on lit, voit, entend.
Maryline : Solène et Thomas produisent de nombreux podcasts pour eux et pour d’autres, donc évidement c’était un vrai plus pour la conception, la qualité sonore, les jingles. Sur le fond c’est un ping pong permanent. Entre deux tournages ou réunions préparatoires les notes vocales et idées fusent sur notre groupe WhatsApp !
Maryline vous êtes la fondatrice de Digit Owl ? rappellez nous ce que c’est .
Chez Digit’Owl on apprend aux enfants le code et les algorithmes sans passer par les écrans. Nous intervenons principalement dans les écoles pour venir en soutien aux enseignants mais aussi pour permettre une plus grande inclusion sur ce sujet du coding en permettant à tous les élèves de pouvoir appréhender ces sujets complexes. L’éducation au numérique et à la programmation font partie intégrante du programme de l’éducation nationale du CE1 au Lycée. Les enseignants ne sont bien souvent pas formés et ne disposent pas des ressources pédagogiques adaptées. Nous organisons donc des ateliers sur le temps scolaire et en péri-scolaire. Nous avons créé des cahiers pour les élèves et nous avons mis en place une plateforme de contenus éducatifs à destination des enseignants et des parents.
Et vous Solène, vous êtes la cofondatrice de FeuilleBlanche. Qu’est-ce ?
FeuilleBlanche est un band studio qui a deux activités principales. La première est challenger les marques et leur stratégie (discours, prises de parole, brand manifesto, proposition de valeur, positionnement, stratégie éditoriale). La seconde est de traduire opérationnellement cette stratégie par la création de contenus. Nous concevons des médias pour les marques et leur permettre de mieux échanger avec leurs audiences.
Ceux qui me connaissent le savent : j’ai une affection pour la famille royale d’Angleterre. Je ne saurais pas situer le point de départ de cet amour (Mon enfance passée à tartiner mon pain de Marmite ? Mon voyage en Angleterre en 5eme dans une famille mangeant des sandwich à l’oeuf et de la jelly en dessert ? La mort de Diana la nuit où je devenais la petite amie officielle de celui qui deviendrait mon mari ? Mon programme Erasmus à Londres en 2001 où j’ai cru apercevoir un jour William dans un supermarché ?).
Quoi qu’il en soit, bien que n’étant pas du tout royaliste, je les aime.
J’ai même les mugs de tous les membres de la famille royale… même un mug de 1950 !
Quand Philip est mort la semaine dernière, je l’ai appris par mon fils ainé qui a pris un ton grave, le ton des mauvaises nouvelles « mamaaaaaaaaan, sois forte. Philip est mort. »
J’avoue que j’ai d’abord pensé à Filip Nikolic des 2B3 puis je me suis souvenue que le pauvre …passons, je ne m’en remets pas.
Mon fils, constatant mon étonnement, ajouta « ça va être dur pour la reine.Je pense pas qu’elle résiste longtemps » (mon fils est d’un soutien immense pour Elizabeth qu’il enterre déjà).
Ainsi donc Philip, l’homme de l’ombre éclairée, était mort à quelques mois de ses 100 ans.
Je trouvai alors une chaise pour déposer mon corps et mon émotion. Je reçus (et ce ci est véridique) environ 20 messages d’amies me présentant leurs condoléances. (je l’aime bien Philip mais on n’était pas non plus intimes hein).
Depuis quelques jours, ça nous change du Covid, je lis plein de trucs et surtout, parce que je ne renie pas mon esprit commère, je me demande comment ça va se passer avec Harry. Car Harry vient ! Mais sans Meghan. Aïe.
Aux funérailles la reine ne peut convier que 30 personnes. C’est vite fait.
Je m’imagine Harry à qui personne ne parle, seul dans sa peine, seul reniflant dans son masque, seul face à la familia. Je m’imagine William et Harry qui ne se disent même pas bonjour depuis que Harry a quitté le pays. Je m’imagine Charles ne sachant pas trop si il faut saluer son fils. Je m’imagine la reine abattue, noyée dans son chagrin d’avoir à dire adieu à l’homme de sa vie et qui en plus doit se farcir le scandale à la Dallas que toutes les caméras filmeront « Are Harry and William going to shake hands ? Will Charles give a hug to Harry ? Will Meghan manifest herself ? »
Et moi au milieu de tout ça ? Oui car je suis la 30ème invitée. EVIDEMMENT.
Pétronille est écrivaine mais elle n’a pas toujours fait ça. Pétronille écrit des romans policiers et elle est douée d’un immense talent. Elle a l’art de faire frissonner, de nousfaire plonger dans un univers policier, de nous étonner, de nous faire peur, de nous emmener sur des chemins où se promènent des meurtriers. Et pourtant, Pétronille est d’une gaieté rare. A l’occasion de la sortie de son 5ème roman « Je pensais t’épargner », cette maman de 3 enfants nous révèle tout…ou presque.
SERIALCV
Nom : Rostagnat
Prénom : Pétronille
Age : 40 ans
Situation de famille ? Mariée
Métier ? Écrivain
Prénom des enfants ? Côme (11 ans), Augustin (9 ans) et Alexane (5 ans)
Surnoms que tu leur donnes ? Comichounet (il déteste !), Auguste et Choupette !
SERIALQUESTIONS
Tu es écrivaine mais tu n’as pas toujours fait ça, raconte-nous ton parcours.Si j’ai toujours aimé lire et, ce depuis l’adolescence, l’envie d’écrire n’est arrivée que tardivement. Je n’ai pas suivi de cursus littéraire. Après un bac ES, j’ai intégré une école de commerce pour travailler ensuite en tant que Responsable Marketing dans différents groupes internationaux. A la naissance de mon deuxième enfant, et après une première expatriation de 4 ans à Shanghai, j’ai ressenti le besoin de me réaliser dans un projet plus personnel, que je puisse concrétiser n’importe où, même à l’étranger. Le désir d’écrire est alors apparu. Je suis arrivée à Dubaï, notre deuxième destination en tant qu’expatriés, avec les 70 premières pages de mon premier roman. J’ai écrit les 200 restantes au Starbuck de mon quartier. J’y allais tous les matins, assise à la même table, dégustant pendant mes 4 heures d’écriture un Mocha Frappuchino.
Longtemps tu as vécu à Dubai, c’est comment la vie là bas avec des enfants ? Le retour en France a été vécu comment par eux ? Dubaï bénéficie d’une image un peu surfaite. On l’associe à Disneyland car tout est sorti de terre il y a une cinquantaine d’années. Pour ma famille, ce fut 5 ans de vie au Paradis. Je vous laisse imaginer : 365 jours de soleil et la plage à 100 mètres. Ma petite dernière est née là-bas. Les enfants ont adoré : école internationale où 120 nationalités différentes se côtoyaient sans discrimination. Je vous laisse imaginer l’ouverture d’esprit ! Et tout était facile sur place avec un grand sentiment de sécurité. Même en tant que femme, ce fut une période agréable. Une liberté totale… rien à voir avec les clichés qui peuvent circuler ! Le retour en France s’est bien passé car ce fut un choix de notre part de rentrer, et non une obligation. Une envie de changement et de construction professionnelle différente ! Pour les enfants, tout s’est bien passé aussi. Ils nous voyaient heureux, ils ont retrouvé leurs grands-parents et les cousins alors… Tout roule J
Tu écris des romans policiers. Comment t’es tu intéressée à cet univers ? Vous ne trouverez sur ma table de nuit que des thrillers psychologiques de Pierre Lemaitre, des romans noirs de Jean-Christophe Grangé ou bien des polars de Franck Thilliez et d’Olivier Norek… En tant que lectrice, je ne vibre que pour les intrigues policières. Écrire un roman policier a donc été une évidence. Mon style est peut-être un mélange de toutes mes lectures. Mon écriture me ressemble. Je vais à l’essentiel, je privilégie l’action et la psychologie de mes personnages et chaque chapitre se termine par une révélation qui donne envie au lecteur de tourner la page.
Comment on invente une histoire policière ? Tu pars de faits réels ? Tu inventes ? Pour moi, il est important que mes romans soient crédibles et réalistes. N’appartenant pas aux forces de l’ordre et n’exerçant pas dans le milieu judiciaire, je ne peux puiser mon inspiration dans ma vie professionnelle. Je nourris alors mon imaginaire en allant chercher l’information là où elle se trouve. Je suis abonnée à des podcasts, je lis la presse et je rencontre de nombreux policiers. Mi-mars, j’ai passé 48h en immersion à l’école de police de Nîmes où entre deux cours de tirs au 9mm, j’échangeais avec un négociateur du RAID, et des policiers de la Brigade des mineurs… Je m’inspire de faits réels et de témoignages, mais mes romans sont à 95 % de la fiction ! Ensuite, je mentirais si je disais qu’il n’y avait pas de ma vie personnelle dans mes romans. Non, je ne suis pas une « serial killeuse », mais de nombreux clins d’œil sont présents dans mes histoires : Des bars que j’ai fréquentés, des quartiers où j’ai vécu. Par exemple, Raphaël, le fils ainé d’Alexane, mon héroïne, est étudiant à l’ESSCA qui fut mon école de commerce… Mon premier roman se passe essentiellement dans le premier arrondissement de Paris, entre le parc des Tuileries, la place Vendôme… Mon quartier au moment où j’ai écrit la Fée noire… J’ai donné le prénom de mon héroïne Alexane à ma fille. Pour mon entourage, c’est parfois déroutant !
Bon et la question que tout le monde se pose : as tu déjà eu des envies de meurtres ? ;) Entre deux et trois fois par jour… comme vous, non ?
Comment fait-on pour écrire des choses assez sombres pour retourner ensuite à sa vie de famille ? Quand j’écris, je ne suis plus Pétronille, maman de trois enfants, mais je deviens mon héroïne Alexane qui arrive sur une scène de crime ou je me transforme en Pauline en pleine plaidoirie en Cour d’assises ! L’écriture est un vrai exutoire. Parfois, quand je suis en plein travail et que je dois m’arrêter pour aller chercher les enfants à l’école, je mets un peu de temps à décrocher. J’arrive un peu « stone » à l’école, la tête encore dans mon dernier chapitre ! Mais ensuite, je redeviens une maman « gâteau ». Je dissocie très bien les deux. Ensuite, j’avoue que je suis très « mère poule » avec toutes les horreurs que je découvre dans mes recherches !
Tes enfants comprennent ton métier ? Oui. « Maman écrit des livres ! ». Au départ, les maitresses pensaient que j’écrivais des histoires pour enfants et souhaitaient que je vienne en parler en classe. Je leur ai offert un exemplaire… Depuis je n’ai pas de nouvelles !
As-tu des rituels d’écriture particuliers ? J’adore écrire tôt le matin quand toute la maison dort encore. J’allume une petite lumière, mon ordinateur et mes doigts pianotent sur mon clavier. Seul le bruit des touches m’accompagne. Je n’écoute pas de musique, j’apprécie le silence pour écrire. Je suis très productive au réveil. Je peux écrire trois pages en une heure avant que le réveil de mes enfants ne sonne, et mettre cinq heures pour écrire une page l’après-midi ! Je ne peux écrire sans une tasse de café à côté de moi. C’est une addiction. Je n’arrive pas à éteindre mon téléphone portable, et me laisse souvent distraire par les notifications Facebook ! J’ai toujours avec moi un calepin où j’annote mes idées. Au départ, je m’applique à bien écrire, mais à la fin, tout est rayé, entouré… un vrai cahier de brouillon.
Parle-nous de ton dernier roman « Je pensais t’épargner ». Il s’agit de mon cinquième roman. Nous y retrouvons mes deux héroïnes de prédilection : Alexane Laroche, commandante à la brigade criminelle de Paris et Pauline Carel, une jeune avocate pénaliste aux dents longues. L’Histoire en quelques mots : Une petite fille est retrouvée morte dans un coffre de voiture. Tout accuse le père, mais est-ce vraiment lui ? Alexane Laroche et toute son équipe vont donc l’arrêter, mais celle qui va défendre le suspect n’est autre que Pauline Carel qui ne lâche rien. Ces deux femmes vont laisser des plumes dans cette affaire.
C’est un roman qui me tient à cœur, car j’aborde des thèmes que je m’étais toujours interdite d’aborder jusqu’à maintenant.Je pensais t’épargner évoque la violence rencontrée sous toutes ses formes au sein d’une famille, aux apparences « normales ». En tant que maman, je me pensais incapable d’évoquer le meurtre d’un enfant dans un de mes polars. Certaines scènes m’ont été difficiles à écrire, mais elles étaient nécessaires pour donner corps aux souffrances de mes protagonistes. Je n’aime pas la violence gratuite. Mon roman reste avant tout un roman policer où nous suivons l’enquête en priorité. Il n’était pas question d’en faire une succession de chapitres glauques et plus noirs les uns que les autres. Mais on ne sort pas indemne de cette lecture !
À quand le prochain ? Il est déjà écrit ! Je suis en phase de correction pour l’instant. La sortie est prévue pour mars 2022.
Revenons à tes enfants, qu’est ce qui te rend le plus fier dans ton rôle de maman ? Quand je les vois bien dans leurs baskets, riants et ayant confiance en eux. Là, je me dis que j’ai bien bossé !
Que veux-tu transmettre à tes enfants ? Je veux qu’ils croient en leurs rêves et qu’ils ne renoncent pas !
Je connais Alexandra depuis toujours. On a fréquenté le même lycée, on a des amies proches en commun. J’ai suivi ses études, son mariage, ses grossesses, la reprise avec l’une de ses soeurs de l’entreprise de leur grand-mère, La Pelucherie.
En janvier j’ai appris avec tristesse et sidération qu’elle était atteinte d’une leucémie. Nous nous sommes écrit, nous avons échangé depuis et je la suis sur son compte Insta @alex_Rapaport où elle raconte son parcours jour après jour, ses espoirs, sa chimio, ses doutes, ses larmes, ses craintes. Alexandra que je découvre mieux jour après jour est une guerrière qui a la rage de vivre. Elle porte en elle cette volonté qui est propre aux femmes fortes. Ne jamais lâcher. Y croire. Se battre. Vaincre.
Elle se bat comme une lionne et a la chance d’avoir un mari en or, des enfants incroyables, une famille, des amis géniaux, des médecins et des infirmières épatants qui l’entourent.
J’ai voulu qu’elle me/vous raconte son histoire.
Alexandra, tu es Maman de trois enfants. Quels âges ont ils et comment s’appellent ils? Joséphine, 9 ans ; Ruben 7 ans; Charlie 3,5 ans
Tu a repris l’entreprise familiale de ta grand mère avec ta sœur et vous vendez des peluches. Raconte nous! Il y a 4 ans, j’ai voulu trouvé un sens à ma vie, un vrai job qui m’anime au quotidien ! Du coup j’ai tout lâché pour relancer avec ma soeur la marque de peluches de notre grand-mère, La Pelucherie. L’idée: reproposer des peluches de qualité pour petits et grands ! J’ai bossé 4 ans comme une dingue mais j’ai kiffé chaque jour et chaque étape !
Décembre 2020, tu te sens épuisée. Que te dis tu a ce moment la? A quel moment tu te rends compte que ce n’est pas juste un coup de fatigue ? Tout le mois de décembre, j’ai eu des petits symptômes … des bleus, des boutons sur le corps, de la fatigue … mais perso j’étais à fond dans mon job et je devais enchaîner semaines et week-end pour assurer nos pop up ! Noël est une période clé dans la peluche et donc ce n’est pas du tout le moment de flancher ! Comme chaque année le 25 décembre, dès que la pression retombe, mon corps lâche. D’abord un aphte, puis des ganglions, puis une fatigue de plus en plus forte, puis l’impossibilité d’avaler la moindre chose …
Comment as tu appris la nouvelle de ton diagnostic ?Le 30 décembre, je rentre de vacances et je fonce chez le docteur ! Je lui explique tout ce qui m’arrive. Il me prescrit une prise de sang. Jusque là, je suis loin de m’imaginer la suite. Je fais la prise de sang le 2 janvier. Je me traîne jusqu’au labo. Le 2 janvier après-midi, je me sens vraiment faible et je souffle terriblement avec mon aphte . Je rappelle le docteur pour lui dire que le Doliprane ne fait aucunement effet … et que plus je me repose, plus je suis fatiguée ! Une fatigue que je n’avais jamais connu jusque là. Heureusement, il avait reçu entre temps les résultats d’analyse. J’avais 70 000 globules blancs, VS 10000 / 15000. Il m’a dit de foncer aux urgences de Cochin.
Quelle a été ta première réaction ? Des qu’il m’a dit ça, j’ai senti que ce ne serait pas une promenade de santé, et en arrivant aux urgences, ils ont commencé à me parler de cancer ! Dans ma tête, tout s’est accéléré avec la peur de mourir et de laisser mes 3 enfants ! C’est assez terrible pour une mère …
Comment l’as tu annonce à tes enfants? A ton entourage ? J’ai tout de suite prévenu mon entourage . J’avais besoin qu’ils soient à mes côtés pour cette épreuve. Mes enfants, par contre j’ai mis un peu plus de temps. Je voulais trouver les mots juste. Avec l’aide de la psy de l’hôpital, je leur ai préparé une vidéo ou je leur ai tout expliqué, sans tabou. Nous nous sommes ensuite parlé par FaceTime puisque j’étais coincé à l’hôpital pour plusieurs semaines …
Comment a réagi ton mari? La nouvelle a été très violente pour mon mari. Sur le coup on a tous les 2 paniqués mais on s’est tout de suite qu’on allait être fort pour passer cette nouvelle épreuve de notre vie. Il fallait qu’on reste soudé et combatif, notamment pour les enfants !
Raconte nous comment se passent tes journées et ce qui va se passer dans les semaines à venir. Je suis hospitalisée en chambre stérile pour plusieurs semaines avec des pauses à la maison entre les chimiothérapies. Le 1er séjour a duré 5 semaines. Le 2e séjour 3 semaines. A chaque fois, on me fait de fortes chimiothérapies afin de détruire toutes mes cellules, cancéreuses et non cancéreuses. La prochaine étape, la greffe de ma moelle osseuse. C’est une grosse étape, visiblement très difficile, mais à priori la dernière !
Tu racontes ton quotidien sur ta page Fb et IG. Pourquoi est ce important pour toi? Très vite, je me suis rendue compte que ce que je vivais était très fort et unique et je ne voulais pas oublier avec le temps. D’où l’importance de noter chaque jour mes aventures et de les partager. Le partage est aussi une façon de faire en sorte que la maladie ne soit pas un tabou, ce qui aide je pense à l’accepter !
Tu as le moral? Il y a des hauts et des bas, forcément … mais j’ai décidé d’accepter l’épreuve et de ne pas me laisser abattre par cette sale maladie, qui arrive sans crier gare dans ta vie !
De quoi rêves tu là tout de suite? Une bonne douche chaude car je n’y ai pas le droit dans ma chambre stérile!
️Un message à faire passer ? La maladie n’arrive pas qu’aux autres … alors profitons des beaux instants et ne nous prenons pas la tête pour un rien !
Il y a quelques semaines j’ai lu un livre qui m’a bouleversée, Tout le Bleu du Ciel. Cela faisait longtemps qu’un roman ne m’avait pas happée de la sorte. Un road trip de 800 pages à travers la France et autour de deux personnages qui vont s’apprivoiser, l’un étant atteint d’un alzheimer précoce, l’autre étant une jeune femme singulière. J’ai offert ce livre autour de moi à mes amies, j’en ai parlé ici et là et j’ai découvert que tous ceux qui avaient lu ce roman avaient adoré ! J’ai alors contacté son auteure, Mélissa Da Costa pour la féliciter.
Et la magie des réseaux sociaux associée à la gentillesse de Mélissa ont donné lieu à cette interview où elle parle de ses livres mais aussi de son tout jeune bébé, Martin, né en octobre dernier.
Merci Mélissa.
SERIALCV
Nom : Da Costa
Prénom : Mélissa
Age : 30 ans
Situation de famille ? Pacsée, un enfant.
Métier ? Ecrivain
Prénom l’enfant ? Martin.
Surnoms que tu lui donnes ? Il aurait été plus facile de lister les surnoms que je ne lui donne pas 😉
Martin a un millier de surnoms : mon amour, mon titi, mon lapin, mon poussin, mon bébé, ma beauté, mon canari, ma crevette, ma merveille… je m’arrête là ! lol !
SERIAL QUESTIONS
Ton fils est encore tout alors j’ose LA question qui tue : alors les nuits ? Eh bien figurez-vous qu’il fait ses nuits depuis une semaine ! Depuis que nous lui avons cédé notre chambre et nous sommes installés au salon dans le clic clac ! On dirait bien que nous le gênions dans son sommeil. Maintenant il ne nous reste plus qu’à chercher activement un appartement plus grand ou nous aurons chacun notre chambre ! 🙂
Comment s’est passé l’accouchement ? Je n’ai pas eu la « chance » de connaître un accouchement classique. Ayant un utérus cicatriciel opéré un an et demi plus tôt, on m’a programmé une césarienne. Perturbant car extrêmement rapide. Bébé était sorti à peine une minute après le début de l’intervention. J’ai eu du mal à réaliser que c’était bien mon bébé qui sortait de mon ventre.
Il est du genre dormeur ? Il est du genre dynamique, énergique, très très bavard (il expérimente sa voix à fond en ce moment), c’est un vrai « monsieur sourire » qui est super sociable et fait des risettes à tout le monde. On est même un peu dégoutés que ça ne nous soit pas réservé ! lol. Il a quand même son petit caractère, gare à celui qui le ferait attendre quand il réclame !
Et toi tu es du genre maman poule /maman cool/ les deux ? Maman poule-cool, c’est possible comme réponse ? Maman gaga et bisouilleuse à mort, toujours à l’affût du moindre mouvement, toujours à le couvrir de surnoms et de regards mais plutôt relax. Je n’ai aucun souci pour le confier aux membres de nos familles. Pas d’angoisse particulière. Plutôt détendue.
As tu des angoisses de jeune maman, des trucs qui te tracassent ou es tu du genre zen ? Non je suis plutôt du genre zen.
Le meilleur conseil que tu as reçu depuis que tu es maman ? J’ai eu un allaitement difficile, bébé ne prenait pas le sein correctement, j’ai dû passer à un tire allaitement au bout de deux semaines et c’était lourd, pesant. J’ai tenu 3 mois avec des hauts et des bas. Je voulais tellement lui donner le meilleur. Je me sentais si coupable à l’idée d’arrêter. Le meilleur conseil qu’on m’ait donné a été de lâcher prise et de m’autoriser à arrêter, à passer au biberon car « une maman zen et bien dans sa peau c’est un bébé zen et bien dans sa peau et c’est la seule chose qui importe ».
Et le pire ? « Laisse-le pleurer, c’est bon pour lui, ça lui fait les poumons. » Merci pépé et mémé…
Comment es tu devenue écrivain ? En prenant un stylo pour « inventer des phrases » à l’âge de 7 ans. Phrases qui sont devenues des poèmes, des contes, puis des romans. Je n’ai jamais décidé en réalité. Ça s’est imposé à moi comme une évidence toute petite.
Comment naissent tes histoires ? Elles peuvent naître d’un tout petit détail : les paroles d’une chanson, une citation que je trouve parlante, une scène à laquelle j’assiste, un récit d’une personne, un décor ou un lieu qui me charment… partout dans la vie autour de moi, en fait.
As tu des rituels particuliers ? Non, pas particulièrement. Tantôt musique, tantôt silence. Tantôt improvisation totale, tantôt je note quelques idées de scènes à venir (que je ne respecte pas forcément d’ailleurs, je finis souvent par revenir à l’impro).
A quand le prochain roman ? Mon prochain roman à paraître est prêt depuis 6 ans puisqu’il s’agit de mon véritable premier roman, écrit à la sortie de mes études.
Dans mes tiroirs, j’ai 2 autres romans prêts et un 3ème en cours d’écriture.
Comment écrit-on avec un bébé ? On met très vite en place un rituel du coucher de bébé afin d’avoir ses soirées entières pour écrire. Parce qu’honnêtement, ce sont les seuls moments où je peux réellement me mettre dans ma bulle et me lancer sans craindre d’être dérangée. Les siestes sont trop aléatoires.
Qu’est ce qui te rend le plus fier dans ton rôle de maman? Parvenir à apaiser bébé. C’est tellement dingue de se dire qu’on représente pour ces petits êtres la sécurité, la protection, le refuge dans la tempête. Tellement fou d’avoir le pouvoir d’apaiser avec sa voix, avec ses mains. Et de se dire qu’ils placent toute leur confiance en nous, aveuglément… C’est puissant !
Que veux-tu transmettre à tes enfants ? Je veux juste leur laisser la liberté totale d’être eux même. Je ferai en sorte de ne les influencer en rien, les laisser bruts, entiers, parés pour se construire tels qu’ils le souhaitent.
Les enfants c'est comme une boite de chocolats. On ne sait jamais sur quoi on tombe !
Sur le ring, côté enfant on est : dormeur, crieur, sage, capricieux, bagarreur, coquine, mignon, insolent, intello ou chipie. Ring côté maman on est : heureuse, à bout, énervée, fatiguée, fière, surprise, émue, au bord de l'abandon et au top !
Parce que chaque maman a le droit et le devoir d'être à la fois une maman comblée ET au bord de la crise de nerf, j'ai pensé qu'il fallait partager mes moments de doute et de joie avec vous. Comme un club de mamans. Alors on s'dit tout!