Ma fille, 7 ans, est fan de Violetta.
Si tu ne connais pas cette jeune fille made in Disney, je te fais le pitch : elle habite en Argentine à Buenos Aires, elle a 16 ans, des gros seins, des jambes fines, des cheveux longs et bruns, sa mère était chanteuse mais elle est morte lorsque la petite avait 5 ans, elle voudrait être chanteuse mais son papa ne veut pas alors elle lui ment mais bon elle a mauvaise conscience parce que mentir tu vois c'pas beau, elle hésite entre deux mecs Léon et Tomas, elle a une ennemie blonde Ludmila, elle est trop trop trop et les filles entre 5 et 14 ans l'adorent.
Du coup nous on a interdit la diffusion de cette série débile mais malgré cela, serialprincesse reste sur des souvenirs merveilleux d'épisodes passés et le désir profond qu'on aille un jour nous installer à Buenos Aires ce qui n'arrivera pas évidemment. Pourquoi ? Bah parce que.
Elle est si hantée par ladite Violetta, que l'autre jour dans le métro à la station « Argentine » (ligne 1 du métro parisien), elle a soupiré « on va descendre ici maman, ça y est on est au pays de Violetta ».
Hier au supermarché je suis tombée nez à nez avec un étalage de noël (début novembre c'est logique. Bientôt Pâques en janvier) consacré à Violetta. Et là je dis NON.
Comment ruser ? Comment se débarrasser de cette pétasse (bah oui quoi c'est une pétasse) ?
1/ En étant ferme.
2/ En déclarant l'air affolé que « Violetta est morte ».
3/ En révélant à l'enfant que Violetta est une sorcière.
4/ Doublée d'une crétine.
5/ En coupant les fils de la télé et de l'ordinateur.
6/ En disant que Violetta a choisi de changer de voie et de devenir nonne, nettement moins glamour d'un coup.
7/ En faisant une fausse révélation : Violetta est partie s'installer avec un 3ème prétendant et a arrêté la série.
8/ « Violetta n'a jamais existé chérie, tu délires. »
9/ En lui demandant de lire d'abord tout Victor Hugo si elle veut voir ne serait-ce que 3 minutes de la nouvelle saison.
10/ En s'infiltrant sur le tournage de la série (déguisée en caméra, bah il faut se qu'il faut) en lui mettant un bon coup de gourdin sur sa tête