Comme je suis en vacances avec mes 3 serialkids, je me rends compte (plus que jamais) de la difficulté de notre quotidien à nous les parents.
Je ne parle pas des pleurs, des disputes, des « trop pas juste », des nuits hachées, des « j'aime pas », des « c'est quand que ? ».
Non cher parent, je te parle des choses à manger (miam) des gosses qui sont difficiles à manier. Oui cher parent, je te parle des entreprises internationales, multinationales, qui se foutent de nous.
Oui car la société de consommation on y entre de plein fouet quand on devient parent (perso j'avoue que j'avais succombé avant, pardonne moi) et j'ai bien le sentiment qu'on nous prend pour des cons. Oui, oui je pèse mes mots.
They fuck with us (en anglais ça le fait toujours mieux, je tiens ça de Robert de Niro).
Tout a commencé l'autre soir avec un petit suisse (pas un enfant suisse, non, un mini yaourt). Impossible de le démouler sans m'en mettre plein les doigts, sans en perdre le quart. Je suis preneuse d'astuces en tous genres. Merci.
Puis le lendemain avec un pot de Nutella. Mais où donc est l'encoche du papier doré ? Je ne sais pas. J'ai du avoir recours à la force, un couteau pour dessiner le contour du papier protecteur. Danger donc. Mmmmmm, on se moquerait pas de nous ? 25 ans d'expérience…my ass. (anglais toussa). Et juste à côté les mômes en train de réclamer « mamaaaaaan dépêche toi, j'en veux, j'en veux » (mes enfants ne mangent que deux fois dans l'année donc)
Ensuite il y a les babybels. Ce fromage sans gout emballé dans un nez de clown. Au début c'est rigolo. Mais en fait quand tu l'ouvres t'es obligé de le casser deux. Rarement, trèèèèès rarement on parvient à démouler le tout et à obtenir un fromage rond. Le dernier homme à avoir réussi a déclaré (en 1995) « wowwwww je ne sais pas comment j'ai fait. Dingue. »
Pour finir il y a les petits pots. Si tu as la force d'un papa/maman épuisé(e) ou que tu as le malheur d'avoir les mains enduites de crème, ceci est impossible.La technique consiste donc à prendre une petite cuillère, à l'insérer sous le couvercle, à espérer un « clouc », à rager, à demander à un ami, à taper sur le dos du pot, à le secouer, à t'arracher les cheveux, à pleurer. Puis à renoncer. L'enfant mourra de faim. Et alors ?
Nous parlerons des emballages de cadeaux de jouets et autres plastiques de dvd une autre fois. A chaque jour suffit sa peine.
Merci à Nestlé, Danone, Ferrero, Bel, Lu pour leur non assistance.