Depuis mercredi dernier je suis, comme des millions d'entre nous, triste.
Entendre l'info, la comprendre, l'expliquer aux enfants, dormir, manger, marcher, avoir peur, ne plus dormir, avoir la haine, être triste, débattre, discuter, pleurer, perdre des âmes, avancer, militer, juger, haïr, vomir, rêver, chialer. Tout ça en 3 jours.
Hier la France et le monde a défilé, a crié sa solidarité, sa fierté d'être français, sa haine de l'ennemi commun.
Puisse cet hier être notre demain aussi. Puisse le soufflé ne pas retomber.
Et puisqu'il faut « reprendre une activité normale », je vous cite ce mot d'enfant :
« Maman quand on est mort c'est pour toute la vie ? »