Et puis y’avait Glenn Medeiros

Quand j’étais petite, vers 8 ans je dirais, je chantais à tue tête “Nothing’s gonna change my love for you” interprété par le Glenn Medeiros, un américain d’origine portugaise.

Dans un très approximatif j’entonnais cette chanson à laquelle évidemment je ne pigeais pas le sens exact mais dont je captais le sens global : c’était une chanson d’amour. Alors à l’école, comme d’autres chantent sur Louane ou Justin Bieber aujourd’hui, on hurlait là dessus.

glenn

Avouez, il est chou non avec ses dents blanches et ses cheveux bruns?

Après il a fait un duo avec Elsa (la chanteuse, pas la Reine des Neiges) et ça a senti le roussi pour nous, les fans de 8 ans et demi.

Et puis après ça a senti le roussi tout court pour lui. Il s’est évaporé, échappé ; il a disparu.

Hier soir mes deux grands ont demandé “ t’aimais qui comme chanteurs quand t’avais notre âge”. Alors j’ai répondu Madonna, Les Beatles, Dorothée, Claude François et puis Glenn.

“C’est pas un prénom ça Glenn. C’est Grène en fait mais il savait pas prononcer le R” tenta serialprincesse dans une théorie pourrie.

“Ah ouais mais vas y, va sur youtube, mets le” lança serialfiston.

Moi qui allais mon walkman, je fus prise de cours.

Alors on a youtubé Glenn (pas Grène) et on écouté. Et ils ont aimé. Si,si. Et je fus ravie.

Puis on a googuelisé (on est modernes quoi) pour savoir ce que ce bon vieux Grène était devenu.

Bah il a vieilli. Comme nous tous.

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Ce brave vieux Glenn-Grène est devenu proviseur/professeur dans un lycée, bon père de famille mais, le précise l’article “il n’a pas abandonné sa passion, la chanson”. Ravie de le savoir.

Les enfants trouvent que ça manque de rythme ses chansons mais moi je crois que j’aimais bien quand ça manquait de rythme.

Demain nous parlerons de Thierry Hazard et de son jerk si vous êtes sages.

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