A mon époque (celle où l'on comptait en francs, où l'on avait des bibops et où Dorothée sortait avec Framboisier-oui parce qu'elle sortait avec lui-), Halloween n'existait pas. Ou plutôt, si Halloween existait sur le continent américain, où tout est possible, même de se déguiser en citrouille pour faire la quête chez les voisins eux mêmes déguisées en vampires.
Il y a une dizaine d'années Halloween est apparu chez nous et on s'y est mis dans la joie. Ou pas. « mais maman, comment tu te déguisais quand t'étais petite ». « Je me déguisais pas vu que ça existait pas ». Commercialement parlant la fête des citrouilles tombe à pic. 2 mois avant Noël, 6 mois après pâques. « mais maman, achète moi des dents de vampire » ‘ »non non serialkid, avec tes dents en moins ça ira, ça suffira ».
Aujourd'hui la question ne se pose plus, il FAUT fêter Halloween sous peine de passer pour des mauvais parents « mais maman, je veux du sang là au coin de ma bouche » « bon tu sors de ce blog serialkid car là je suis en plein questionnement sur l'utilité ou non de fêter Halloween. merci ».
Il y a des fêtes Halloween, des bonbons Halloween, des déguisements taille 4 ans d'Halloween. Bref, on est faits. On ne peut plus reculer sous peine d'être des parents « trop nuls ».
La faute aux citrouilles.