
Je sais que vous risquez de vous dire en voyant le titre : non mais elle a pas fini de râler. Elle est confinée, elle râle, elle est déconfinée, elle râle.
Bah ouais. Je râle si je veux.
Au début du confinement (tu sais cette période où on ne pouvait pas sortir sans autorisation et où on stockait du PQ- on a stocké du PQ quoi…) j’ai eu des angoisses, des peurs, l’envie de serrer subitement tous mes proches dans les bras sans le pouvoir, la rage, l’impossibilité de lire un livre, des difficultés à faire classe à mes 4 enfants, des gouttes de sueur à tenter de bosser tout en faisant le ménage. Bref j’étais pas contente.
Et puis après un mois j’ai commencé à adorer ce confinement. A adorer être avec mes enfants, mon mari (et mon chien). J’ai pris un bon rythme, je me suis détendue.
Et puis le déconfinement. La peur de retrouver le train-train quotidien (ou le RER-RER quotidien). L’angoisse finalement de ne plus avoir mes kids avec moi, de devoir mettre le réveil, de devoir affronter le monde.
Puis un peu de “vacances”, sorte de super confinement avec un droit de sortie.
Et puis BAM, la rentrée tant attendue. L’école. Les activités extra scolaires, le boulot qui reprend avec de merveilleux projets, le rythme fou de la vie avec 4 enfants, le bruit de Paris, les “dépêche toi” par ci, les “et tes devoirs?” par là, la course après le temps, l’angoisse des masques, la peur que les miens chopent la Covid, la charge mentale et la fatigue.
Alors ouais finalement le confinement je suis pas loin de le regretter.