Ceci est un billet « c'était mieux avant ». A l'approche de la 40 aine, à l'annonce de la mort de Charles Aznavour, à l'aube de l'hiver, j'ai la nostalgie qui s'empare de moi.
Je fais ma vieille relou comme dirait mon fils ainé. Bah oui.
J'aimais bien Charles Aznavour. Pas fan absolue mais assez fan pour être allée 2 fois à ses concerts (à chaque fois c'était son dernier concert mais Charles était vaguement immortel que veux-tu). Assez fan pour l'écouter les soirs d'hiver, pour le chanter avec des copines au karaoké, pour connaitre par coeur plusieurs de ses chansons et pour augmenter le son de la radio lorsqu'il passait. Charles Aznavour faisait partie de ma vie comme de celles de millions de Français. Il était toujours là, il accompagnait des moments de joie, de grâce, de tristesse. C'est là tout l'art des grands chanteurs.
Il est mort, juste après Johnny, France Gall. Un peu après Delpech, Berger, Gainsbourg, barbara, Brel, Bécaud ou Reggiani. Il est mort et c'est une part de nous qui s'envole avec lui. Juste après près Johnny, France Gall. Un peu après Delpech, Berger, Gainsbourg, Barbara, Brel, Bécaud ou Reggiani.
Il va nous rester quoi maintenant ? (attention minute vieille conne, vieille vieille et vieille nostalgique qui râle)
Il va nous rester un peu encore Sanson, Sardou (perso suis pas fan mais bon il est indiscutablement un maitre de la chanson française), Dutronc, Mitchell.
Et ensuite quoi ? Nos enfants pleureront-ils dans quelques décennies les Aya Nakamura, Maitre Gimms et autres Louane ?
Ouais ouais je suis cette femme qui aime la chanson française, les textes merveilleux, les mélodies magiques.
Bon vent Charles Aznavour. Puisse la mort telle la misère, être plus belle au soleil du paradis !