QUe les choses soient claires : ce billet « Rush Hour » n'est nullement un billet sur le film du même nom avec Jackie Chan. J'ai rien contre Jackie Chan, j'laime plutôt bien même si j'ai jamais rien vu avec lui parce que tu vois moi je préfère Yves Montand et que Yves Montand bah il a rien à voir avec Jackie Chan si ce n'est qu'il est acteur et que c'est un homme mais bon Jackie c'est pas les feuilles mortes qu'il ramasse mais les coups. Passons sur cette parenthèse cinéphile car je sens bien que je fais de l'ombre aux Cahiers du Cinéma et à Henri Chapier (même si plus personne sait qui est Henri Chapier mais je vous rappelle que moi j'ai 69 ans dans un corps de 38 ans). Bref passons.
Rush Hour pour moi c'est ce putain de créneau entre 17h et 21h où je dois donner le bain, faire faire les devoirs, faire à diner, raconter des histoires, vérifier que les dents sont brossées, que le pipi est fait, que le cartable est prêt, faire un câlin, donner des verres d'eau comme en temps de sécheresse, filer un biberon, changer une couche, faire réviser la poésie. Merci à Serialfather qui m'aide évidemment et sans qui tout ce gros bordel avec 4 enfants n'aurait pas été possible.
Rush Hour donc. Où je stresse. Où je menace de les étrangler avant de les serrer fort d'amour, où je me demande où est passée mon apéro et où, revenons-en aux moutons, je voudrais me défouler comme Jackie Chan.
Alors ouais ce 5 à 21h est dur mais Dieu que c'est bon quand les enfants sont couchés !
ps : en vrai j'ai même 87 ans mais chut.