Le très sérieux Times magazine, l'un des principaux hebdomadaires américains, a mené une enquête passionnante sur les relations parents-enfants.
Le titre de l'article et de la couverture de time magazine c'est "Why Mom liked you best (of course she would never admit it) " c'est à dire "Pourquoi maman te préférait (et ne l'avouait pas évidemment)".
En résumé : Malgré tout ce que nos parents nous ont toujours dit, ils ont bel et bien un enfant chouchou et nous autres, devenus parents à notre tour, nous avons forcément aussi un chouchou. Le nier est un mensonge universel et sain.
Une très sérieuse professeure d'une très sérieuse université de Californie a mené une enquête 3 années durant. La conclusion est que 65% des mères et 70% des pères semblent aimer mieux leur enfant aîné.
Deuxième point : même si rien n'est officiel, les enfants non préférés se construisent là dessus. Ils passent leur vie (jusque tard dans l'âge adulte) à tout faire pour être l'enfant préféré de papa-maman. Ils essaient de se mettre en avant, de se rendre intéréssants d'une façon ou d'une autre. Pour l'un ce sera l'humour, pour l'autre l'intelligence et pour le troisème la beauté par exemple.
On aime mieux l'ainé car c'est une première fierté. D'ailleurs les ainés n'ont ils pas en moyenne 3 point de QI en plus que le reste de la fratrie ? (enquête norvégienne ce coup ci). Forcément, les parents ont plus de temps à consacrer aux premiers qu'aux autres !
Mais (parce qu'il ya toujours un mais), les parents peuvent aussi décider d'aimer plus les plus faibles, pour le protéger.
En somme, il résulte de cet article (basé sur le livre "The sibling effect" de Jeffrey Kluger) que, qu'il soit l'ainé, le cadet, le plus intelligent ou au contraire le moins intelligent, dans une fratrie il y a un chouchou.
Les parents le savent, les enfants le sentent.
A méditer.
Retrouvez l'article (en anglais) ici.